Le ministre de la Justice, garde des sceaux et des droits de l’homme Alphonse Charles Wright à son retour de l’étranger s’est dirigé à la maison centrale de Conakry, où une attaque a eu lieu, occasionnant des évadés dont un est toujours introuvable. Face à cette situation, il a éclaté sa colère contre les gardes pénitentiaires de cette maison d’arrêt.
Il s’est exprimé en ces termes : « C’est vous qui fouillez… Si on réussit à faire entrer des téléphones portables ici, alors c’est quoi votre raison d’être ? Vous voulez que moi je quitte mon bureau là-bas pour venir m’arrêter ici ? Pivi couché avec cinq téléphones portables. Avec un téléphone portable, je peux commanditer tout ce que je veux dans ce pays. Si on met quelqu’un en prison, c’est pour ne pas qu’il soit en contact avec ses coauteurs. Et, s’il peut être avec le téléphone, c’est quoi sa raison d’être en prison ? Cinq téléphones portables devant lui (Claude Pivi). Où es-tu, toi régisseur adjoint ? (…) Les grades, combien d’années vous êtes dans ça ? Qui est venu vous donner ça ? Dans la vie, il faut savoir faire des récompenses et des sacrifices. Mais vous, en contrepartie, vous avez donné quoi ? Des téléphones portables passent ici comme si nous étions au marché. J’ai tout fait pour vous ici, mais quand je ne suis pas au pays, on pagaille. C’est normal ça ? Vous avez fait ce que vous avez voulu faire, (…) on est là, la mort c’est une seule fois, mais vos éléments d’agissement me prouvent à suffisance que je ne peux plus avoir confiance en vous. C’est terminé, c’est fini. Le pacte de confiance là, c’est terminé entre nous », a-t-il déclaré.
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