Dans une salle lumineuse, au siège de ABB Consulting Group, l’atmosphère respirait l’engagement et la conviction. Madame Bah Linda Davis, directrice générale du groupe, a rencontré la presse en ligne pour présenter le programme LONNIN FANKA, littéralement « la force du savoir ». Un concept qui vise à rendre le numérique accessible à tous, sans distinction de milieu ou de métier.
Lancé le 27 juin 2025, LONNIN FANKA repose sur une idée simple : un citoyen, un ordinateur, une connexion Internet et une formation certifiante. Ce projet ambitionne de combler la fracture numérique en Guinée, où l’équipement, la connectivité et la formation restent souvent hors de portée pour une grande partie de la population.
« Nous voulons toucher toutes les couches sociales, du jeune élève à la femme dans l’informel, du pêcheur à l’entrepreneur », a déclaré Mme Bah. Selon elle, de nombreuses personnes possèdent déjà des compétences mais manquent de certification pour les valoriser sur le marché du travail. Grâce à une plateforme proposant plus de 10 000 cours en ligne, chaque citoyen peut désormais apprendre, se former ou renforcer ses acquis dans tous les domaines — droit, informatique, commerce, santé, communication, artisanat ou mécanique.
Le programme se distingue par son approche “trois en un” : équipement, connectivité et formation. Pour 7 499 000 francs guinéens, chaque souscripteur repart avec un pack complet, disponible immédiatement au siège ou via une plateforme de souscription en ligne.
Prévu sur cinq ans, le programme ambitionne de s’étendre à la sous-région, en commençant par la Guinée avant de toucher le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Togo. Une vaste campagne de communication sera bientôt déployée dans les universités et dans les rues pour rapprocher le projet de la jeunesse.
La directrice de ABB Consulting Group a lancé un appel aux autorités : « LONNIN FANKA est une solution ouverte à tous. C’est aussi un levier pour accompagner l’État dans le développement du capital humain. »
Et dans sa voix, comme dans le regard des journalistes présents, se lisait une même conviction , le savoir partagé demeure la plus belle des richesses.
Oumar M’Böh










