Après près de trois heures de suspension, l’audience a repris au tribunal de Première instance de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry. L’interrogatoire de Marcel Guilavogui a pris fin. A présent, c’est Toumba Diakité qui est appelé à la barre. Il ne reconnaît pas les faits. Et avant de donner sa part de vérité, il a tenu à formuler des prières en la mémoire des victimes du massacre du 28 septembre 2009. Il a regretté les événements douloureux qui selon lui, ont sali l’image et l’histoire du pays.
Toumba Diakité est à la barre au Tribunal de Première Instance de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry. Il n’a pas encore touché le fond du dossier. Il a commencé par expliquer comment le CNDD est née après par la mort du feu général Lansana Conté. Le rôle qu’il a joué pour imposer Dadis au pouvoir devant le général Sékouba Konaté, le général Toto et le colonel Claude Pivi qui selon lui, avaient tous des velléités. Il a informé qu’il n’a pas connu le capitaine Dadis avant 2007 alors qu’il était au service de santé des forces armées. Pour un début tout allait bien, a ajouté l’officier. Il accuse Moussa Tiegboro Camara d’être à la base de ce qu’il appelle, la pagaille qui a caractérisé le pouvoir de Dadis à un moment donné. Ce dernier faisait porter des bérets rouges à certains gendarmes, a-t-il révélé. Selon lui, l’ancien secrétaire d’état à la présidence chargé des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et le grand banditisme a beaucoup œuvré pour la division des éléments de la garde présidentielle. Lui-même a été écarté a regretté Toumba.
Ahmed Sékou Camara depuis le Tribunal pour www.lavoixdupeuple.info