À l’occasion de la célébration de la Tabaski, le Président du Conseil National de la Transition, s’est rendu à Faranah, sa ville natale, pour partager ce moment de piété et de fraternité avec les siens.
Au-delà du caractère festif et spirituel de cette célébration, son séjour a été marqué par un acte hautement symbolique et porteur d’espérance : la pose de la première pierre d’une mosquée moderne à étage au cœur du Sankaran.
Dans un élan de générosité et de foi, Dr Dansa KOUROUMA a tenu à offrir ce lieu de culte aux populations de cette localité, avec le soutien déterminant du Président de la République, le Général Mamadi DOUMBOUYA. Ce geste noble témoigne d’un engagement profond, non seulement envers les réalités sociales et culturelles de sa localité, mais aussi envers le salut spirituel de ses frères et sœurs.
Car bâtir une mosquée, c’est bien plus qu’ériger un édifice ; c’est ouvrir un chemin vers la lumière divine. C’est inviter les croyants à accomplir leur devoir sacré dans des conditions dignes, propres à élever les âmes vers le très miséricordieux Allah.
Et plus encore, comme le disent les Hadith, « celui qui construit une mosquée pour Allah, Allah lui construira une maison au paradis ». Dans une époque où les préoccupations matérielles tendent à supplanter les valeurs spirituelles, le geste du Président de l’organe législatif de la Transition prend tout son sens. Il rappelle que le bien-être d’un peuple ne se mesure pas uniquement à la nourriture ou au confort, mais aussi à sa proximité avec son Créateur. Donner des vivres est une belle œuvre mais offrir une maison de Dieu, c’est ouvrir le chemin de la lumière. Le Président du CNT, par ce projet ambitieux et salutaire se positionne comme un fils attentif à la foi de ses concitoyens, soucieux de leur présent, mais également de leur avenir dans l’au-delà.
Cette mosquée, majestueuse et qui sera ouverte à tous, s’inscrit comme un symbole d’unité et de foi partagée. Elle sera, sans nul doute, un repère pour des générations de croyants qui viendront y accomplir l’un des cinq piliers de l’islam : la prière.
En vérité, ce sont ceux qui croient en Dieu et au jour dernier qui édifient des lieux de culte, accomplissent la prière, s’acquittent de la zakat et font tant d’autres bonnes actions. C’est pourquoi, dans le Sankaran, ce n’est pas seulement une pierre qui a été posée, mais une promesse faite par un des fils de la région, Dr Dansa KOUROUMA : celle d’un avenir où spiritualité et dignité humaine avanceront main dans la main, sous la bénédiction de Dieu. D’ailleurs, ce combat n’était-il pas aussi celui d’un autre fils du Sankaran : feu Ahmed Sékou TOURE ?
Oumar DIAKHABY
DCI-CNT