À Cotonou, s’est achevé un atelier continental d’analyse de pratiques consacré à la planification et à l’intégration du volontariat dans les politiques publiques nationales et locales. Douze pays africains, dont la Guinée, ont pris part à cette rencontre de haut niveau, centrée sur une question clé : comment assurer un financement durable, équitable et institutionnalisé du volontariat ?

Au-delà des échanges techniques, ce cadre de concertation a permis de rappeler que le volontariat n’est pas seulement un engagement individuel, mais un pilier de la cohésion sociale et du développement communautaire. Les délégués ont partagé leurs expériences, leurs réussites et leurs défis, avec un objectif commun : bâtir des sociétés plus solidaires et inclusives.
La Guinée, représentée par une délégation conduite sous l’impulsion du Chef de l’État, le Président Mamadi Doumbouya, et du ministre de la Jeunesse, Cellou Baldé, s’est particulièrement distinguée. Grâce à une vision tournée vers la jeunesse et l’autonomisation, le pays avance sur les questions de volontariat et de bénévolat, en plaçant l’action citoyenne au cœur de ses priorités.
Cette approche vise à capitaliser les pratiques existantes, à formuler des recommandations partagées et à produire des outils opérationnels applicables par l’ensemble des États participants : le Bénin, le Togo, le Sénégal, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Guinée-Bissau, la RD Congo, la Mauritanie, le Congo-Brazzaville, le Ghana et la Guinée.
Au terme des travaux, les participants repartent avec la conviction que le volontariat peut devenir un levier durable d’insertion socio-professionnelle pour les jeunes, un moteur d’accompagnement communautaire et un symbole d’unité africaine.
Et comme l’a rappelé un délégué guinéen, « servir sans attendre en retour, c’est déjà construire l’avenir de nos nations ».
Une phrase simple, mais qui résume l’esprit de tout un continent en marche.
Djoumè SACKO





