L’atelier de formation des journalistes sur la diffusion de bonnes informations a pris fin, le samedi 26 juin 2021 dans la préfecture de Coyah. C’est une initiative du ministère de la santé à travers le service national de promotion de la santé avec l’appui financier de l’UNFPA.
Cet atelier de deux jours ayant réuni les professionnels de santé et les hommes de médias avait pour objectif, améliorer le cadre de collaboration entre ces deux entités en vue d’informer correctement la population sur la continuité des services de santé en cette période de pandémie Covid-19.
Au terme de cette formation, le directeur national du service national de la promotion de santé, Dr Taliby Kaba a évoqué les efforts fournis par le gouvernement notamment son ministère tutelle dans le cadre de l’amélioration de la santé des populations à tous les niveaux : « Aujourd’hui il y’a une nouvelle dynamique au service national de la promotion de la santé. Ce que la nouvelle politique a été élaborée avec son plan stratégique national. L’objectif ultime de cette politique est la création d’un cadre unique de promotion dans le pays. Donc, la création d’une plate forme nationale pour la communication. Car, c’est une nécessité impérieuse pour le ministère d’organiser la communication, la bonne communication avec vous les professionnels des médias. Maintenant que la nouvelle politique est validée, le plan stratégique national est validé avec un budget de 76 milliards de francs guinéens, les partenaires se sont engagés pour la mise en œuvre dudit plan dont les médias sont au centre, les maîtres d’œuvre de notre système de promotion. Nous allons donc murir l’idée de la mise en place de cette plate forme nationale (médias publics et privés) et le cadre va être formalisé dans lequel, des engagements de part et d’autre seront pris. Je compte sur l’engagement des partenaires pour l’appui et aux hommes de médias pour le renforcement du cadre de collaboration pour le changement individuel et collectif de nos communautés en vue de leur fréquentation dans les structures sanitaire du pays dans lesquelles l’Etat et ses partenaires investissent assez d’argent » a-t-il souligné.
Pour sa part, Dr Apollinaire Delamou, chargé des programmes de la santé de la reproduction (SR) à l’UNFPA a quant lui exprimé toute sa satisfaction pour le bon déroulement de l’atelier : « J’ai été très ravi de passer ces deux journées d’échanges avec vous. Si ce cadre de dialogue pouvait être périodique entre professionnels de la santé et ceux des medias, beaucoup de problèmes liés à la santé allaient être résolus. Je rendrais compte à ma hiérarchie pour un autre appui technique et financier, afin que ce cadre de dialogue puisse continuer. Donc, j’exhorte au directeur national du service de la promotion de la santé d’adresser une autre requête auprès de l’UNFPA, pour un appui substantiel à la mise en place dudit cadre et à sa formalisation. Nous en tant que partenaires comme l’OMS et l’UNICEF, nous serons toujours disponibles pour apporter notre appui technique et financier au gouvernement guinéen et surtout au ministère de la Santé » a-t-il rassuré.
La formation s’inscrit dans le cadre de la poursuite du projet TAKEDA qui consiste à promouvoir et garantir l’accès aux soins de santé maternelle et néonatale de qualité dans les structures sanitaires respectives en période de Covid-19. La cheffe de section santé maternelle et point focal de Takeda, Hadja Maimouna Diallo a parlé de l’impact positif dudit projet avant de souligner l’impérieuse nécessité d’associer les médias dans la lutte contre les fake news. « Nos échanges ont été vraiment fructueux, nous nous sommes focalisé sur l’essentiel. Les journalistes ont été outillés encore sur comment aider les professionnels de santé à améliorer les indicateurs. En tout cas, avec le projet Takeda, étant un témoin oculaire beaucoup de nos indicateurs qui étaient en souffrance ont pu avoir une amélioration grâce à l’implication des sages femmes dans les différents centres de santé. Nous comptons sur l’accompagnement des journalistes dans le cadre de la sensibilisation dans le cadre de la continuation des soins. Tout ce que nous faisons, ce sont les journalistes qui peuvent nous aider à éradiquer ces rumeurs, avoir un impact positif dans ce projet » a-t-elle conclu.
La porte-parole des participants, Hadja Fanta Sow a exprimé leur satisfaction pour : « l’enseignement reçu devant nous permettre de faire face à notre mission qui est celle de véhiculer de bonnes informations à la population dans le cadre de l’amélioration de sa santé à travers les structures de la santé. Nous sommes suffisamment outillés pour assurer notre mission avec efficacité » a-t-elle rassuré.
Oumar M’Böh de retour de retour de Coyah pour Lavoixdupeuple
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