Les conseillers nationaux étaient en inter-commission ce lundi 4 août dans la salle du 28 Septembre, pour examiner et formuler des contributions sur le projet de loi relatif à la promotion et à la protection des personnes en situation de handicap. Ce texte a été soumis au Conseil national de la Transition (CNT) par le ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables. Un département dont la situation des personnes vivant avec handicap fait partie des préoccupations majeures. C’est pour cette raison que ce département a initié ce projet de loi relatif à la promotion et la protection des droits de cette catégorie de personnes.
Selon le secrétaire général du ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, Yassy Roger Klonon : « C’est un projet de loi qui modifie une ancienne loi qui a été adoptée en 2018 mais qui avait des difficultés d’application parce que les dispositions étaient plus générales alors que cette fois-ci il y a un travail de fond qui permet d’avoir que les personnes handicapées aient des droits fondamentaux garantis mais aussi qu’il y a des facilités qui soient accordées notamment comment faciliter l’accessibilité aux services sociaux de base mais l’accessibilité également aux tramps, aux services de la municipalité, de circulation et de moyens de transport ».
Pour sa part, le président de la Commission santé, éducation, affaires sociales et culturelles du CNT, Pr Hassane BAH dit que 30% du budget national est orienté vers le social par le gouvernement, une manière pour les autorités de montrer la volonté politique à l’endroit des couches vulnérables. Donc, : « Ce nouveau projet de loi, une fois adopté, permettra à ces personnes de bénéficier d’autres avantages. Nous avons dans cette loi facilité l’accès à la santé et à la scolarité de ces personnes vivant avec un handicap. Donc ces personnes vivant avec un handicap vont bénéficier des cartes spéciales leur permettant d’avoir accès avec des conditions qui seront définies soit à moindre coût ou quelquefois gratuitement à des services de santé et à l’éducation et que l’éducation soit obligatoire. Et ensuite nous avons dit dans cette loi la formation adaptée à leur handicap. Par exemple une personne qui a un handicap auditif donc qui n’entend pas doit bénéficier d’un enseignement à l’aide des signes » a-t-il ajouté.
Outre les Générales Conseils Nationaux du CNTI et des cadres du ministère de la Promotion Féminine de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, la rencontre a connu la présence des membres d’associations de personnes vivant avec handicap en Guinée.
Oumar M’Böh