La préfecture de Coyah a vécu une nuit cauchemardesque du lundi 21 au mardi 22 juillet. Des pluies diluviennes se sont abattues sur la région, provoquant une inondation d’une ampleur rare qui a fait au moins une victime humaine et causé d’importants dégâts matériels. Un bébé de seulement trois mois a perdu la vie à Laminaya, tandis que de nombreuses familles se retrouvent désormais sans abri.
Dans plusieurs localités, notamment Tougandé, Fily 1 et Batouyah, les eaux ont emporté maisons, véhicules et biens personnels, plongeant des centaines d’habitants dans le désarroi. À Tougandé, une concession entière a été détruite, laissant ses habitants sans ressources immédiates.
Mohamed Diallo, un menuisier du quartier Fily, témoigne de sa terrible expérience : « Je suis complètement dépassé par la situation. Mon atelier a été submergé, un pan de ma boutique a cédé sous la pression des eaux, et tout mon matériel de travail a disparu. Je ne sais pas comment je vais reconstruire. »
Face à cette situation dramatique, les autorités locales se sont mobilisées. Accompagné de plusieurs conseillers communaux, Abou Kala Camara, vice-président de la Délégation Spéciale de la commune urbaine de Coyah, s’est rendu auprès des familles touchées pour leur apporter un soutien de première urgence et évaluer l’ampleur des dégâts.
« Nous avons recensé toutes les familles sinistrées et pris note des pertes matérielles afin de coordonner les efforts d’aide », a déclaré M. Camara. Il a lancé un appel aux autorités régionales et nationales pour une intervention rapide et efficace, notamment en matière d’aide humanitaire et de reconstruction.
Cet épisode souligne une fois de plus la vulnérabilité des populations face aux catastrophes naturelles dans la région. Les habitants demandent une meilleure gestion des risques et des infrastructures capables de résister aux intempéries pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
En attendant, les sinistrés de Coyah tentent de se relever, mais le chemin sera long et semé d’embûches.
AGP