Depuis le début de la transition en Guinée, sous l’égide du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) dirigé par le Président Mamadi Doumbouya, de nombreux acteurs se sont engagés dans la défense des acquis de cette période. Environ quatre ans après le 5 septembre 2021, il est important de faire le point sur les soutiens constants et les engagements des acteurs de cette transition.
Parmi ces figures, Ahmed Sékou Camara, connu sous le sobriquet « Ahmed de Paris », s’est distingué par son engagement profond dans un combat qui allait être ardu, long et dur. Dès les premières heures de la transition, il a pris l’initiative de mobiliser les Guinéens autour du CNRD au sein d’un mouvement dénommé à juste titre « ESPRIT CNRD », appelant à la confiance totale et au soutien inconditionnel pour garantir la réussite d’un processus qui, par le passé, a connu de nombreux revers dans l’histoire politique de notre pays.
Au fil du temps, alors que certains défenseurs de la transition ont choisi de quitter le navire pour rejoindre l’opposition, souvent motivés par des intérêts personnels ou des désaccords avec la direction actuelle, Ahmed Sékou a su maintenir sa position. Son engagement repose sur une conviction profonde et un patriotisme désintéressé, loin des querelles partisanes. C’est cette résilience qui lui a permis de continuer à œuvrer, malgré les critiques et les moqueries rencontrées lors des débuts de la transition. Ceux qui voulaient de l’argent ou des postes avec empressement sont aussitôt répartis après quelques mois de combat.
Son mouvement, « Esprit CNRD », a été l’un des premiers à soutenir la cause du Président Mamadi Doumbouya en se positionnant comme un acteur principal dans le paysage des mouvements politiques de notre pays. Ahmed a utilisé son entité pour défendre des projets qui visent à améliorer les infrastructures des collectivités, un aspect plus qu’important pour le développement local et le bien-être des populations à la base. Parmi tant d’autres, ces actions ont largement contribué à l’adhésion massive des populations aux idéaux du Président Mamadi Doumbouya et du CNRD.
Ahmed Sékou Camara ne se contente pas de défendre des idées ; il incarne une philosophie de leadership qui privilégie le service à autrui. Dans son message récent, il a affirmé : « Je me tiens debout, non pour dominer, mais pour servir une vision. » Cette déclaration résume son approche pragmatique et désintéressée. Pour lui, l’engagement véritable ne se mesure pas à la quête du pouvoir, mais à la capacité de servir le bien commun. Il rappelle que l’histoire retient les victoires partagées et non les querelles d’égo.
En appelant à une mobilisation historique à l’approche de la remise officielle du projet de constitution, Ahmed Sékou souligne l’importance d’unir les Guinéens autour d’un projet commun. Il affirme avec force que « l’union sacrée n’est pas un slogan de circonstance, c’est une exigence de maturité politique et de conscience historique. » Cette vision d’une Guinée rassemblée est d’autant plus pertinente dans un contexte où les divisions peuvent facilement s’accentuer.
Son engagement va au-delà de la simple défense d’un projet politique. Il incarne une volonté de dépasser les clivages et d’accueillir ceux qui, par le passé, doutaient du chemin emprunté. « Nous devons leur tendre la main », dit-il, car l’avenir de la Guinée dépend de notre capacité collective à construire un espace politique inclusif où chaque voix compte.
L’homonyme du père de l’indépendance et premier Président de la République de Guinée est résolument tourné vers l’avenir. Sa perspective sur le leadership, qu’il résume par la phrase « Il n’y a de grandeur qu’à partir du moment où il y a service », est un appel à la responsabilité pour tous ceux qui aspirent à contribuer à la destinée de notre pays. En mettant l’accent sur l’intelligence collective, il rappelle que ce n’est pas l’ambition d’un seul individu qui façonnera l’avenir de la Guinée, mais la capacité du peuple de Guinée à se rassembler autour d’un idéal commun.
Par Bassamba Amine