En Guinée, plusieurs organisations de la société civile s’activent sur le terrain dans le cadre de la sensibilisation des populations. La démarche vise à amener les citoyens à vivre dans la paix et la cohésion sociale. C’est le cas des membres de l’ONG ‘’La Maison du Savoir pour l’Humanité’’. Invité dans l’émission initiative citoyenne de ce lundi à la radio parlementaire de l’Assemblée, le président de cette ONG, Ousmane Barry a expliqué le mécanisme qu’ils utilisent et les zones touchées par leurs activités.
Réunis au sein de l’ONG dénommée la Maison du Savoir pour l’Humanité, ils se sont fixés pour objectifs d’œuvrer pour la préservation de la paix, la cohésion sociale, l’éducation, la morale, l’emploi, le développement durable et la protection de l’environnement.
Selon lui : « Lorsqu’on perd la paix, on la retrouve très difficilement. Ceux qui en ont vécu les expériences de la guerre en Sierra Leone ou en Libéria ou d’autres pays savent mieux. Donc, nous faisons des campagnes de sensibilisation, non seulement à Conakry, mais aussi à l’intérieur du pays notamment à Kamsar, Boké, Mamou et Faranah. Partout, nous organisons des dialogues, voir comment est-ce qu’on va continuer le comportement de nos parents qui vivaient en harmonie. Il ne faudrait pas qu’on sacrifie ce pays juste pour des questions peut-être politiques ou ethniques. Et lorsque vous commencez à débattre avec les gens et que vous touchez les sensibilités réelles, ils comprennent et ils acceptent, ils adhèrent » a-t-il souligné.
Les activités de la Maison du Savoir pour l’Humanité ont été officiellement lancées le 14 décembre 2024 à Conakry. Les membres de cette organisation, outre les campagnes de sensibilisation, font des consultations auprès des spécialistes pour être suffisamment outillés sur les dangers liés à la préservation de la paix et la cohésion sociale. « Vous verrez une interdépendance culturelle, interdépendance dans tous les secteurs. Donc, on partage tout ensemble, sauf en politique où ça dégénère. Donc, on s’est dit, au lieu de se mettre directement à parler sans connaître le fondement, sans connaître les raisons, on risque de ne pas toucher les mots. Donc, on s’est mis à faire des recherches très approfondies avec des historiens, avec nos sages, avec des personnes qui ont une culture dans ce sens. Pour qu’il y ait une paix, il faut se pardonner. Pour se pardonner, il faut s’accepter. Pour s’accepter, il faut s’écouter. Si on s’écoute, on s’accepte, on peut se tolérer pour faire la paix » a-t-il conseillé.
Pour la priorisation de ces activités sur le terrain, le président de l’ONG, la Maison du Savoir pour l’Humanité, a écrit un livre intitulé « À mon avis ». Ce document de 106 pages traite la perception du monde par les citoyens. Chacun selon son avis.
A noter, que la diplomatie préventive, le dialogue, la négociation, la médiation et la sensibilisation sont quelques méthodes utilisées dans le cadre de la préservation de la paix et la résolution des conflits.
Oumar M’Böh