Moins de 24 heures de sa disparition à Labé, le pharmacien Docteur Ibrahima Barry a donné sa position, qu’il se trouve à Conakry. Interrogé par nos confrères d’Africaguinee, Dr Ibrahima Barry a tout expliqué.
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« Je suis vraiment au regret de ce qui s’est passé, j’ai compris la mobilisation et la solidarité des uns et des autres. Je suis venu à Conakry. Je me sens mal d’avoir embarrassé tout le monde sur ma disparition annoncée. Je suis venu à Conakry sur un rendez-vous mais je n’ai pas informé la famille en réalité. J’ai été dominé par la colère… Satan m’a embarqué. Je le regrette, c’est de ma faute, je précise que ce n’était pas du tout un enlèvement. Je vous prie de me comprendre il n’y a aucun problème. J’avais un rendez-vous (de visa) à Capago, initialement prévu le 6 mais ajourné. C’est hier à 18 heures que j’ai vu le message que je dois me présenter 9 Janvier 2025, donc aujourd’hui. J’ai quitté la pharmacie sans passer en famille, je suis venu directement hier soir dans l’espoir de régler et rentrer à Labé. Le colis (vaccin) déposé à Pita, c’est moi-même qui l’ai fait. J’étais dans le taxi, le gardien ne pouvait pas me reconnaitre parce que je portais une bavette à cause de la poussière sur la route.
Pourquoi vous n’avez pas informé votre famille notamment votre femme ?
J’étais en colère, Satan a agi vraiment sinon je l’aurais informé. Il y a des raisons internes qui m’ont poussé à ne pas le dire. Le courant ne passait pas bien. Parfois ça arrive dans les foyers. Mais je regrette fort parce que l’incident que cela a suscité, je ne m’y attendais pas tout. Il y a eu des personnes auxquelles j’ai expliqué mon rendez-vous mais comme elles ont vu l’incident avec son ampleur, elles ont eu peur d’en parler. Pourtant, elles auraient dû expliquer pour éviter tout ça. Malheureusement, elles ont gardé le silence. Hélas, cette affaire a mis en branle toute la sécurité du pays.
Présentement je suis au haut commandement de la gendarmerie, ils ont fait une déclaration parce que ce sont eux qui m’ont trouvé là où j’étais venu, à l’ambassade de France à Capago précisément. J’ai eu trop peur par la suite. Je ne sais pas ce qui va se passer mais ils ont fait un procès-verbal. J’ai expliqué les raisons. Et je le regrette toujours vu que l’effet que cela a produit. Je voulais juste régler ça et rentrer sans aviser ma femme », explique docteur Ibrahima Barry.
Lavoixdupeuple