Un dépôt de bois a été ravagé par un incendie dans la préfecture de N’Zérékoré. Le drame s’est produit dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 janvier 2025, à Boma-Sud, dans la commune urbaine de N’Zérékoré.
Parmi les victimes, figure Pascal Délamou, interrogé par nos confrères du site Planete7, il affirme que les dégâts pourraient être estimés à 200 millions de francs guinéens est que cet incendie est d’origine criminelle.
Il s’est exprimé en ces termes : « J’ai été alerté vers 2 heures du matin alors que j’étais dans ma ferme. Une jeune fille a aperçu les flammes et est venue prévenir ma femme. À notre arrivée, les flammes étaient incontrôlables. Malgré les efforts des jeunes du quartier, rien n’a pu être sauvé. Ces bois, stockés durant la période d’interdiction de coupe, avaient été récemment transportés pour être vendus après la fête. Leur valeur dépasse les 200 millions de francs guinéens », a-t-il raconté.
Bien que l’origine de l’incendie reste inconnue, Pascal Délamou écarte une cause électrique. Car pour lui : « Nous n’avons pas d’électricité depuis plusieurs jours. Vu l’intensité des flammes, je suis convaincu qu’il s’agit d’un acte criminel », affirme-t-il.
L’absence d’intervention des sapeurs-pompiers a profondément marqué la victime. « Depuis 2 heures du matin, aucun agent de la protection civile n’est intervenu. Cela pose un réel problème. Les dépôts de bois à proximité des stations-service représentent un danger immense. Je lance un appel pressant aux autorités pour renforcer les capacités des sapeurs-pompiers afin de limiter les dégâts en cas de sinistre », plaide-t-il.
Cet incendie survient moins d’une semaine après un autre incident similaire, qui a ravagé une maison appartenant à un officier de la gendarmerie dans le quartier Dorota, toujours à N’Zérékoré.
Face à cette série d’incendies, les habitants de N’Zérékoré appellent à une meilleure prévention et à une réponse rapide des autorités compétentes, rappellent nos confrères.
M’Böh