Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont officiellement annoncé leur retrait de la CEDEAO, une décision historique qui sera effective en janvier. Ces régimes militaires accusent l’organisation régionale de sanctions « inhumaines » et de son incapacité à les accompagner face à leurs défis sécuritaires.
Ce départ soulève de nombreuses interrogations sur l’avenir de la CEDEAO. L’organisation peut-elle encore maintenir sa légitimité dans une région où la stabilité est fragilisée ?
Des erreurs stratégiques qui ont aggravé la situation
Selon Patrick Agbambu, consultant en sécurité, les méthodes employées par la CEDEAO ont échoué : « Les menaces et ultimatums ont renforcé la résistance des régimes militaires, qui se considèrent intouchables. »
Des nations cruciales pour la région
Malgré leur départ, certains experts comme Patrick Agbambu, estime que le Mali, le Niger et le Burkina Faso restent essentiels à la stabilité économique et sécuritaire de l’Afrique de l’Ouest. Selon lui, ces trois nations possèdent des ressources stratégiques et jouent un rôle clé dans les dynamiques régionales.