Selon le président du parti ADC-BOC, Dr Ibrahima Sory Diallo ‘’ils sont 84 partis politiques’’ qui ont décidé d’accompagner le Conseil National de la Transition (CNT) dans sa campagne de vulgarisation de l’avant-projet de nouvelle constitution. Il s’agit entre autres des partis ADC-BOC, GRUP, RDIG et PADES. Pour ce faire, ils se sont constitués en union sacrée des forces vives pour apporter leur grain de sel au processus. A l’occasion d’une conférence de presse organisée à cet effet ce mardi à la maison de la presse, les responsables ont annoncé les couleurs de leur union.
Au cours de cette rencontre avec les hommes de médias, les membres de l’union sacrée des forces vives ont rappelé, leur invitation par le CNT à un atelier tenu en août dernier à Kindia, puis au lancement officiel de la campagne de vulgarisation de l’avant-projet de nouvelle constitution le 7 novembre dernier.
Donc, pour eux ils vont s’impliquer activement dans ce processus de vulgarisation. C’est qu’a promis le coordonnateur de cette alliance, Dr. Ibrahima Sory Diallo, président du parti ADC BOC. « Quant à nous acteurs, nous sommes déjà rassurés, les 90% de nos préoccupations sont prises en compte. Et le CNT continue à corriger au fil du temps, le contenu par rapport à la demande des populations. Si nous, nous sommes aujourd’hui impliqués pour cette vulgarisation, il est important que nous puissions à notre tour expliquer clairement, sans déformer, ce qu’on a vu dans la présentation de cet avant-projet à Kindia au bas peuple » a-t-il indiqué.
Si certains acteurs rejettent ce document, les membres de cette union, quant à eux, connaissent la portée de cet avant-projet de nouvelle constitution pour le pays. C’est pour cette raison qu’ils invitent le peuple de Guinée à une adhésion totale et surtout des acteurs politiques à œuvrer pour la paix et la cohésion sociale. C’est ce qu’a demandé Hamidou Barry, du parti ADC BOC.
Selon lui : « Lorsque les intérêts et la logique de construire notre nation dans la paix et régler ensemble, on y va ensemble. Mais lorsque la volonté des hommes c’est de continuer à aller dans la rue, de continuer à brûler les pneus, nous on n’est plus dans ça, c’est pour ça qu’on a dit qu’à un moment donné acceptons de poser le débat. Parce que c’est soit on commence par le débat, c’est soit on finit par le débat. Mais l’un ou l’autre, il y aura un débat. Pourquoi ne pas commencer par le débat et aller de l’avant ? » s’interroge-t-il.
Aux dires des membres de cette coalition, dans les jours à venir, ils se rendront dans les huit régions administratives du pays pour la vulgarisation de cet avant-projet de nouvelle constitution auprès de leurs militants et sympathisants.
Oumar M’Böh