Un tremblement de terre a-t-il été signalé à Beyla ? les spécialistes attendus pour plus de précisions. En tout cas, des sources locales disent que les habitants du quartier N’Krumah, dans la commune rurale de Sinko, préfecture de Beyla, en région forestière, vivent dans la hantise depuis plus d’un mois en raison des fissures observées sur plusieurs maisons. Le même phénomène est constaté dans d’autres quartiers comme Sabouya, Nafaya et Darsalam. Ce phénomène a entraîné la désertion de ces habitations par des occupants qui craignent un possible tremblement de terre par la suite.
Joint au téléphone par nos confrères de Guinéenews, le président de la délégation spéciale de Sinko, Fassou Hawa Camara, déclare, on ne peut plus clair : « je confirme que des bruits souterrains se font entendre dans certains quartiers de la ville. Il n’y a plus de répit. Ni de jour ni de nuit. Il y a des mouvements souterrains à Sinko. Au début, certains affirmaient qu’il n’y avait pas de fissures, mais aujourd’hui, on observe que de nombreuses maisons sont fissurées. Les gens ont maintenant la peur au ventre. Ce que nous pouvons faire, c’est demander aux autorités compétentes de venir en aide. Nous avons déjà envoyé des courriers à nos supérieurs. Le directeur des mines et de la géologie a rédigé un rapport, qu’il a transmis. Avant-hier, vers 8 heures du matin, des bruits similaires ont été entendus dans plusieurs quartiers, notamment à Dar es Salam, où des murs ont été fissurés. Les habitants de ce quartier ont eu très peur, c’était la première fois qu’ils vivent ce phénomène. Jusqu’à présent, ces mouvements étaient signalés principalement dans le quartier N’Krumah. Cette fois-ci, le quartier de Dar es Salam a également été touché, confirmant ainsi un mouvement géologique. Les gens disent que cela ressemble à un tremblement de terre. En tant que première autorité locale, je dois dire que je ne suis pas géotechnicien, donc je ne peux pas identifier précisément le type de mouvement qui s’y produit. Une mission est attendue à Sinko aujourd’hui. Ceux qui disaient que ces phénomènes étaient faux réalisent désormais que les secousses se sont étendues. Cela crée une grande inquiétude, et maintenant, les gens ne passent plus la nuit dans leurs maisons. Certains habitants ont quitté les lieux pour se réfugier ailleurs, là où ils se sentent en sécurité. En attendant l’arrivée des spécialistes, la population vit dans la peur », a-t-il conclu.