Un atelier a été organisé les 18 et 19 octobre 2024 à Kindia, à l’intention des représentants des organisations professionnelles agricoles, ceux de la société civile guinéenne, des leaders locaux et des coutumiers, des personnes ressources, des services techniques déconcentrés, des OPA, des OSC des centres de recherche. C’est une initiative de l’ONG Association de Coopération et de Recherche pour le Développement ACORD-Guinée, avec un appui technique et financier du Comité Technique « Foncier et Développement » (CTFD). La rencontre s’est déroulée dans la salle de conférence de l’École Nationale d’Instituteurs (ENI) de Kindia et a connu la participation de 48 personnes dont 14 femmes issues des membres de la plateforme multi-acteurs.
Selon les organisations, cet atelier avait pour objectif : « amener les représentants des organisations paysannes et les acteurs de la société civile à formuler des propositions d’amendements de l’avant-projet de la Politique Foncière Nationale (PNF) conformément à leurs préoccupations ».
Au nom de cette organisation, le responsable programmes de l’ONG ACORD, Kaman Koulemou a exprimé toute leur satisfaction à l’endroit des participants qui ont répondu massivement à l’invitation. Il a ensuite, rappelé que ‘’l’atelier est organisé conjointement par ACORD et la CNOPG, et s’inscrit dans le cadre des consultations des acteurs du foncier engagés par la plateforme multi acteurs en 2023’’.
Pour sa part, la représentante de la CNOPG madame Aissata Yattara a informé les participants des enjeux liés à ces deux textes majeurs dans le secteur agricole et qui sont en cours d’élaboration. C’est pourquoi, elle a saisi l’occasion pour inviter les participants à accorder une attention particulière aux différentes présentations.
Au terme de ces deux jours d’échanges, les participants ont largement discuté autour des rôles et responsabilités des différents acteurs dans le processus d’élaboration des deux politiques foncières nationale et agricole, et des recommandations ont été formulées pour la prise en compte des préoccupations des OPA et OSC et surtout pour leur implication dans les futures textes et lois foncières en République de Guinée.
Ibrahima Diallo pour www.lavoixdupeuple.info