La rentrée universitaire est prévue le lundi 14 octobre prochain sur l’ensemble du territoire national. Après cette annonce par les autorités en charge de l’Enseignement supérieur, le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SENASURS) menace de son côté de déclencher une grève. Il l’a fait savoir dans un communiqué publié ce jeudi 10 octobre 2024.
Pourquoi ce syndicat menace d’aller en grève ? voici les raisons : « En l’absence d’un engagement officiel à la fonction publique pour les homologues enseignants et chercheurs, sans application du décret de rémunération et sans résolution pour le reclassement des enseignants concernés d’ici au vendredi 11 octobre 2024, le syndicat se réserve le droit de lever la suspension de son mot d’ordre de grève générale illimitée. En conséquence, les établissements d’enseignement supérieur, de recherche et les centres de documentation ne rouvriront pas leurs portes » a justifié le syndicat.
Selon le secrétaire général du SNAESUR, Lansana Yansané : « Nous disons à l’autorité si elle ne donne pas l’arrêté jusqu’au 14 (octobre 2024), le mercredi nous allons entrer en grève. La fonction publique nous a promis pour qu’on ait l’arrêté d’ici le mardi. Donc, on leur donne le bénéfice de doute jusqu’au mardi à 00 heure. Si rien n’est fait, le mercredi nous rentrons en grève, nous allons tout arrêté au niveau de l’enseignement supérieur. Tant qu’on n’aura pas cet arrêté d’engagement parce qu’on ne sait pourquoi ils bloquent. Le pré-universitaire a déjà obtenu l’arrêté d’engagement de ses contractuels communautaires », a-t-il précisé.
Il a par ailleurs dit qu’il y’a d’autres revendications, mais que la principale est l’obtention de leur arrêté d’engagement comme ceux du pré-universitaire. Selon monsieur Yansané : « On a d’autres revendications mais la primordiale aujourd’hui c’est l’arrêté d’engagement. Nous avons n’est-ce pas 73 enseignants chercheurs qui devaient recevoir leurs primes selon le décret du Président de la République mais jusqu’à présent ils n’ont pas reçu cet avantage. Il faut que cela soit régularisé d’ici la fin du mois. Si ce n’est pas fait, ça va être autre chose. Il y’a aussi l’application du décret du Président de la République parce qu’il est écrit : le décret rentre en vigueur dès après la signature. Donc, c’est déjà signé et ils doivent appliquer mais ils traînent les pas par rapport à ça. Ce sont essentiellement les éléments que nous revendiquons », a-t-il ajouté.
M’Böh Oumar