Des activités de l’hôpital de l’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières (ANAIM), pourraient connaitre une paralysie. C’est ce qu’a fait savoir un collectif des travailleurs contractuels de cette structure sanitaire.
Ce collectif de travailleurs ont dans une lettre de ‘’réclamation’’ en date du 9 septembre 2024, adressée aux responsables de MCA-Consulting, solliciter l’amélioration des conditions de vie des travailleurs contractuels de l’hôpital ANAIM de Kamsar au compte du MCA.
Dans cette lettre dont une copie est parvenue à notre rédaction, les travailleurs contractuels de l’hôpital ANAIM de Kamsar exigent entre autres : « la mise en place d’un bureau syndical ; la prise en charge sanitaire de nos ayant droit et nous-mêmes conformément à l’article 12 du code de travail ; l’augmentation de salaires ; le paiement des primes de gardes, de risque pendant des épidémies/ pandémies et de transport ; la formation professionnelle continue sur place et à Conakry ; la distribution des imperméables aux travailleurs de façon annuelle en période hivernale ; la vaccination des travailleurs contre l’hépatite B après visite ; et le respect mutuel » ont-ils énuméré.
Aux dires des cadres de ce collectif, ‘’certains contractuels exercent depuis plus de 30 ans sans numéros matricules. Et pendant des recrutements, de nouveaux profiles sont engagés au profit d’anciens sans test, dans un hôpital d’une capacité d’hospitalisation de 230 lits avec seulement 25 médecins matriculés’’ dénoncent-ils.
Du côté du Cabinet de sous-traitance (MCA Consulting Kamsar), toutes les revendications des contractuels sont légitimes et soutenues, selon Louis Béavogui responsable qui a été joint par notre reporter. ‘’nous venons de sortir d’une réunion ce matin avec les travailleurs contractuels du collectif. Il est question de la mise en place de leur bureau syndical et suivront les autres points de revendications. Nous quand même nous sommes de cœur avec eux mais est ce que la direction de l’ANAIM fera de même que nous, c’est la question qui se pose’’ a-t-il souligné.
Affaire à suivre…
Oumar M’Böh pour www.lavoixdupeuple.info