Un atelier regroupant plusieurs acteurs s’est ouvert ce mercredi à Conakry. Il s’inscrit dans le cadre de la réflexion sur le processus d’harmonisation des filières et programmes enseignés dans les établissements techniques et professionnels publics et privés de Guinée. Il réuni les principaux acteurs du secteur éducatif et professionnel (les représentants des écoles publiques et privées ; les syndicats et organisations de la société civile ; les employeurs et recruteurs ; les partenaires techniques et financiers).
C’est le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Dr Julien Bongono qui a présidé la cérémonie de lancement. Il a dans son discours de circonstance, mis un accent particulier sur la formation professionnelle. Car pour lui : « Chez nous en Guinée, on constate que le secteur de l’enseignement technique est en marge. Ce qui fait qu’il souffre de beaucoup de défis en relation avec l’arrimage et le marché d’emploi sans oublier les programmes des filières qui ne répondent pas exactement au marché de l’emploi. C’est vu cet état de fait que la Cheffe de département s’est engagée à faire cette rencontre pour améliorer l’efficacité du système de formation pour offrir aux jeunes guinéens des opportunités d’emploi concrètes pour faire en sorte que l’ensemble des apprenants puissent avoir des compétences solides, des compétences demandées par le marché et des compétences qui pourront améliorer leur employabilité » a-t-il justifié.
Pour sa part, le chef de service développement des programmes et de la coordination pédagogique, Mohamed Lamine Facinet Sylla est revenu sur les grandes lignes de ladite rencontre. « Cet événement, qui se tient du 18 au 20 septembre 2024, marque une étape cruciale dans l’engagement que nous avons pris de faire de notre système éducatif un levier puissant pour l’économie nationale. L’objectif vise à répondre aux défis auxquels sont confrontés des programmes souvent inadaptés aux réalités du marché de l’emploi, une qualité de formation qui mérite d’être renforcée, et un déséquilibre persistant entre les enseignements théoriques et pratiques. Ces insuffisances limitent l’employabilité de nos jeunes et leur capacité à contribuer pleinement au développement socio-économique de notre pays » a-t-il souligné.
Pendant cette période, les différents acteurs notamment des formateurs, des entrepreneurs, des partenaires techniques et financiers échangeront sur les opportunités afin de bâtir un cadre de formation professionnelle robuste, réactif et adapté à notre contexte économique.
Abou Camara pour www.lavoixdupeuple.info