La sous-préfecture de Fatako relevant de la préfecture de Tougué en plus de l’enclavement fait face à un déficit d’agents de sécurité. Même si les cas d’insécurité sont également rares dans cette localité du fouta profond, il est quand même important de signaler que des agents de sécurité doivent être présents partout à travers le pays.
Selon le président de la délégation spéciale de Fatako rencontré par notre correspondant régional, Fatako ne dispose actuellement qu’un seul gendarme et que celui-ci est appuyé dans ses activités par des agents de la garde communale.
Abdoul Rahamane Baldé précise :« ce seul gendarme bénéficie d’appuie des 12 gardes communaux dans le cadre de la sécurité des populations et de leurs biens » a-t-il informé.
Selon lui, ce problème est présent partout à travers sa préfecture : « Nous sommes en manque d’agents de sécurité chez nous à Fatako. Nous avons remonté l’information chez le Préfet qui nous a informé que ce problème est préfectoral. Donc, notre sous-préfecture n’est pas la seule dans cette situation. Mais qu’il va voir”, a-t-il ajouté.
En plus de ce manque d’agents de sécurité, Fatako est en manque d’un marché hebdomadaire, affirme le maire, qui dit attendre la promesse faite par l’ANAFIC relative à l’octroi de chaque commune un montant d’un milliard de francs guinéens (1 000 000 000 GNF). Dès que nous allons obtenir ce montant, notre premier objectif c’est de construire un marché hebdomadaire, a souligné Abdoul Rahamane Baldé, président de la délégation spéciale de Fatako.
Alpha moussa Dieng pour www.lavoixdupeuple.info