Ce mercredi 7 août 2024, le président du conseil national de la transition, Dr Dansa Kourouma était face aux hommes de médias. C’était à l’occasion d’une conférence de presse, qu’il a animé dans un espace hôtelier de la place.
Selon lui, toutes les formes de coups d’État ont été encadrées dans l’avant projet de la nouvelle Constitution. Donc la candidature de « Paul ou de Pierre », n’est pas un moyen de prévention des coups d’État. La prévention des coups d’État, c’est la possibilité de donner aux citoyens de s’opposer à toute forme de maintien au pouvoir et toute forme de transmission constitutionnelle du pouvoir. ‘’Lisez notre Constitution, depuis son préambule jusqu’au dernier article, vous verrez à plusieurs endroits où les citoyens sont appelés à défendre la Constitution et à préserver l’ordre constitutionnel par l’exercice de tous les moyens légaux définis dans la Constitution” a-t-il informé.
Poursuivant, il a tenu à ajouter que cette nouvelle constitution va rester solide à toutes les tentations.
“Nous avons verrouillé la constitution en 14 points. Habituellement la constitution était verrouillée sur trois tours. Celle de 2010, la constitution très emblématique qui est citée par les activistes, a été seulement verrouillée sur trois tours. Nous avons trouvé onze (11) autres points clés qui ressemblent à la manière de penser des Guinéens et nous les avons mis en mécanisme pour rendre la constitution intangible. Pour conférer l’intangibilité à cette constitution, quand vous regardez la révision de la constitution, il faut franchir 14 étapes pour réviser la constitution. Ceci pour barrer la route à des révisions fantaisistes pour permettre d’augmenter le pouvoir d’un seul homme” a ajouté Dr Dansa Kourouma.
Dans sa communication, le Président du CNT, est revenu sur la question relative aux critères pour être candidat aux futures élections. Pour lui : “la constitution ne va pas personnaliser pour la présentation d’un candidat car dit-il il n’est pas indiqué que si une personne ne peut ou ne peut pas se présenter à une éventuelle élection ,seul le peuple qui est habilité de choisir un candidat”, a-t-il tranché.
Toutefois, il a tenu à ajouter que la candidature indépendante est un droit reconnu par toutes les organisations internationales. Et que : “personne ne peut empêcher à un citoyen de participer à la gestion du son pays” a-t-il dit. “Donc, la candidature indépendante sera encadrée par le parrainage et les critères seront établis pour toute candidature indépendante” a-t-il conclu.
Oumar M’Böh