Le président de la Commission des Affaires étrangères, de la coopération internationale et des Guinéens de l’étranger du CNT-Guinée, honorable Sorel Keita, a effectué une visite au Caire du 11 au 16 Juillet 2024. Objectif, ‘’répondre à l’appel au secours de la Communauté guinéenne d’Égypte et également montrer la compassion et la solidarité des conseillers nationaux de l’organe législatif face à la détresse de nos compatriotes pourchassés, violentés et emprisonnés depuis le durcissement des conditions de séjour dans ce pays’’.
Très attaché au social, le conseiller national Sorel a en marge de ce jour, rencontré les différentes couches de la communauté guinéenne, notamment des membres du Conseil des guinéens de Égypte ‘’CGE’’, des sages, étudiants et surtout des femmes, principales victimes des arrestations et violences.
Selon lui à cette occasion, ‘’nous avons pu échanger avec les autorités consulaires et contribuer à apaiser les tensions entre l’ambassade et la Communauté qui lui reproche son inertie’’.
En compagnie, poursuit-il, du CGE et des membres du Mouvement pour l’amélioration des conditions de vie des guinéens (MACVG), nous avons pu visiter nos sœurs malades et même quelques-unes emprisonnées. Le CNT continuera son soutien et relaiera les doléances et cris de colère des guinéens de l’Égypte, a-t-il promis.
Enfin, il fonde l’espoir que : “les autres autorités de la Transition prendront toute la mesure de la souffrance et du drame vécues par nos compatriotes et faciliteront leur retour en Guinée, comme promis il y a quelques semaines” a-t-il souhaité.
A noter qu’il avait conduit à Montréal une délégation de conseillers nationaux du CNT, où ils ont pris part à la 49ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) tenue du vendredi 5 au mercredi 10 juillet. Un événement, présidé par Francis Drouin (Canada) et qui a rassemblé près de 400 participants représentant 49 sections de l’espace francophone. Cette participation marque ainsi le retour officiel de la Guinée dans la grande famille de la Francophonie.
Oumar M’Böh