Le gouvernement guinéen à travers le ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables a procédé ce mercredi 10 juillet 2024 au lancement officiel des travaux de la 13ème édition du forum international des femmes entreprenantes et dynamiques (FIED).
C’est le premier ministre, Amadou Oury Bah accompagnés des membres du gouvernement qui a présidé la cérémonie.
Dans sa communication, le Coordinateur général du FIED, M. Bokbi Moise, a rappelé que cette organisation a été créé pour rassembler toutes les femmes d’Afrique afin d’assurer un développement harmonieux de ces différents pays.
Selon lui, ce concept innovant et unique vise à soutenir le gouvernement, promouvoir l’entreprenariat, faciliter les opportunités d’affaires, mobiliser les partenaires, reconnaitre leur réalisation, favoriser l’intégration des leaders, et assister les personnes vulnérables. Le FIED se repose sur deux piliers fondamentaux dit-il.
« Le premier pilier : avant d’être un évènement international multidimensionnel, le FIED est une organisation composée de plus de 25 000 membres à travers le monde, qui sont représentés en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis d’Amérique. Chaque représentation du FIED est dirigée par une représentante pays, assistée par des vice-présidentes, membres d’honneur du bureau exécutif qui travaillent quotidiennement de la mise en œuvre du plan stratégique de l’organisation.
Le deuxième pilier du FIED : c’est également un évènement qui mobilise plus 500 investisseurs de chaque pays. Chaque année, le FIED est organisé dans un pays différent suite à la demande formelle de la part du gouvernement, au comité exécutif du FIED, organe décisionnel du FIED ».
Pour sa part, la Présidente du comité scientifique du FIED, Mme Zavoulou Roosalem Epse Mouliom a précisé que le FIED est un réseau de personnes dynamiques, passionnées pour donner des réponses au décollage, a l’accélération des économies africaines.
« Le FIED a définitivement réussi à avoir de l’impact sur les pays où nous sommes déjà passés. Le FIED concrètement c’est des signatures du partenariat entre nous les femmes, parce que toutes actrice économique avec des partenaires internationaux, le FIED c’est aussi des financements, le FIED c’est surtout la formation, la conscientisation, l’ouverture d’esprit aux affaires, on n’a pas assez dit, c’est un réseau des femmes d’affaires ».
Prenant la parole, Madame la Ministre de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérable, Charlotte Daffé a signifié que la cérémonie du jour n’est pas un simple lancement.
« Nous posons des jalons d’une plateforme multiple sectorielle d’échange, de partage d’expérience, de construction d’opportunité d’affaires et de promotion des femmes en milieu rural et urbain.
En Guinée et ailleurs en Afrique, les femmes font face au défi de l’emploi marqué par l’informalité l’auto-emploi et la vulnérabilité. De plus elles sentent être désavantagées dans l’accès et la propriété d’actif productif et des finances. Toutes mes études s’accordent malheureusement sur une même conclusion… »
Selon elle, les femmes possèdent des entreprises plus petites qui génèrent un chiffre d’affaire inferieur et présente une croissance plus lente que celle de leur homologue masculin. « Les femmes entrepreneures ne sont pas aussi nombreuses qu’elles devraient », ajoute-t-elle.
Au nom du président de la transition, le premier ministre Bah Oury a affirmé que la tenue de cette 13ème édition du Forum International des femmes Entreprenantes et Dynamiques (FIED) est une chance pour la Guinée.
« Toute société qui veut progresser va mettre au cœur de ses préoccupations cette indispensable nécessité de l’autonomisation des femmes. Aider les femmes, ce n’est pas vraiment de manière seulement pour les femmes, c’est aider toute la société.
Nous vous encourageons et sachez que nous sommes ouverts à tous ceux que vous allez préconiser pour que nous puissions avancer plus activement dans ces directions », déclare le premier ministre guinéen.
Abou Camara