La nouvelle constitution est attendue depuis le mois de mars 2024, par l’opinion nationale et internationale. Une date qu’avait donnée le président du Conseil National de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma lors d’une rencontre avec les bailleurs de fonds à Dubaï. Si les premières moutures de ce texte n’ont pas été rendues officiellement publique, le président du CNT reste convaincu que : « le travail qui sera livré au Peuple de Guinée, sera un travail qui sera conforme à ses aspirations. J’en fais un serment. Ça ne plaira pas à tout le monde. Parce que même Dieu ne plaît pas à tout le monde. Je tiens à rassurer une fois encore, que nous avons marché dans 14 pays du monde, pour prendre les meilleures pratiques en matière de réformes de base » a-t-il informé, c’était en marge de la journée sportive et citoyenne initiéé par le CNT.
Pour lui : « Le CNT n’est pas le seul à le faire. Il y a le gouvernement, il y a aussi les autres acteurs qui doivent donner leurs avis sur l’avant-projet. Nous sommes à ce stade de réglage. C’est une opportunité que je mets à profit pour dire au peuple de Guinée que l’essentiel des réformes qu’on fait, c’est pour ne pas répéter les erreurs du passé. C’est pour que les institutions soient en mesure de dire la vérité des urnes quel que soit le président qui est en face, quel que soit le candidat qui est en face. Qu’aucune institution ne soit taillable et corvéable à la merci et à la volonté de celui qui gouverne », a-t-il martelé.
S’agissant de la méthodologie de travail de l’organe législatif, Dr Dansa Kourouma se félicité en disant ceci : « Ceux qui savent le travail que je fais au CNT, qui participent à nos plénières, savent que c’est un parlement qui n’a pas de compromission, un parlement dont les membres ont juré sur le coran et sur la bible. Nous ne sommes pas prêts à trahir la confiance des citoyens. C’est un serment. J’ai fait la Mecque plus de quatre fois, je sais ce que ça veut dire jurer sur un livre saint », a-t-il juré.
M’Böh