Depuis plusieurs mois, la Turquie est devenue le passage obligé de plusieurs nationalités vers les États-Unis d’Amérique. Une situation qui agace les autorités d’Ankara qui, pour freiner cette vague migratoire, imposent désormais le visa d’entrée sur son territoire. Cette mesure conservatoire prise en début janvier 2024 vise les ressortissants venant de la Chine, de l’Afrique de l’Ouest et du Liban.
A travers des messages de la compagnie aérienne ‘’Turkish Airlines’’ à ses voyageurs l’on peut lire : « Chers partenaires de voyage, salutations du jour Hope 2024 vous traite bien, En plus des règles actuelles du Panama pour la détention d’un visa de transit, nous tenons à attirer votre attention sur le fait que les compagnies aériennes turques n’accepteront jamais de passagers au Guatemala, au Salvador, au Nicaragua, à la Barbade, en Dominique, en Équateur, à la Grenade, au Vanuatu, au Mexique et à La Havane sans visa autocollant sur leur passeport. Cette mesure de précaution a été mise en œuvre en raison d’une augmentation notable des incidents, y compris les refus d’embarquement, les entrées inadmissibles et les expulsions. Votre coopération pour assurer le respect de ces règlements est très appréciée, et nous sommes impatients de maintenir un partenariat positif et sans faille » a-t-elle informé.
Cependant, nous apprenons de nos sources la présence de beaucoup de guinéens qui ont quitté le pays après l’an 2023 et qui ont du mal à quitter la Turquie alors que d’autres sont revenus vers leur pays de départ. Les mêmes sources indiquent que ceux qui souhaitent revenir au pays sont obligés de payer les billets de retour.
Toutefois, certaines langues se demandent si ces guinéens en détresse bénéficieront du soutien de l’Etat guinéen comme cela a été pour ceux qui étaient dans une situation similaire en Tunisie ? Ou encore, est-ce que les autorités turques faciliteront leur passage vers leur destination sans imposer le visa de transit ?
Affaire à suivre…
Mamadou Mouctar Sylla pour www.lavoixdupeuple.info