La Guinée est à la fois exposée et sensible au changement climatique avec peu de capacité d’adaptation. Les effets sont déjà visibles et les prévisions pour l’horizon 2100 ne sont pas reluisantes.
Considérée comme le «château d’eau de l’Afrique occidentale», la Guinée abrite la source de plus de 1 000 cours d’eau et Quatre bassins d’une importance capitale pour la sous-région, notamment en termes de développement économique et de maintien de la biodiversité.
Sous l’effet du dérèglement climatique accéléré le débit de ces cours d’eau connaîtra des réductions qui pourraient atteindre plus de 50% de la moyenne quotidienne actuelle d’ici 2100.
Les grandes conséquences des changements climatiques sur la biodiversité en Guinée.
Pour l’horizon 2100, les scénarios prévoit une élévation de température d’environ 5°C en moyenne et haute Guinée et de 4°C en Basse et Guinée Forestière. D’où la mission d’activistes en Haute Guinée.
Les échanges sur le changement climatique sont organisés pour changer certaines mentalités afin de saisir de nombreuses opportunités dans la préfecture de Kankan. Aujourd’hui, le réchauffement climatique est devenu un phénomène qui touche tous les continents et plusieurs secteurs d’activités sont touchés par ce fléau qui gangrène la société et les familles dans de nombreuses zones rurales. Le secteur de l’élevage et de l’agriculture sont les plus touchés.
Hadja Sarangbé Diaby a donné l’objectif de leur mission : « L’objectif de notre mission de terrain, c’est voir l’effet de changement climatique sur nos activités agricoles. Principalement la production du riz. Pour ne pas qu’on détruit plus la nature, les déchets déversés de par endroits nuisent sur nous-même et principalement sur les activités agricoles » a-t-elle confié.
Quant à Cécile Marcel Sagno, elle a énuméré les effets du changement climatique sur le monde rural. Selon elle : « Les effets du changement climatique dans le secteur agricole commencent d’abord par le déficit d’eau, la variation des températures, la rareté de pluie et les inondations inattendues. Parce que suivant les témoignages, au moment où presque la préfecture de Kankan se plaignait de l’inondation, vers Mandiana et Siguiri, eux se plaignaient du déficit d’eau » a-t-il souligné.
Tamba Bakary Sandouno