Après la région administrative de Faranah en fin d’année, l’association guinéenne de lutte contre l’hémophilie et autres maladies hémorragiques a été accueillie dans la capitale forestière pour la caravane de sensibilisation et d’information des populations. Le personnel de l’hôpital de la préfecture a été formé sur le dépistage et la prise en charge de la maladie.
Lors de la conférence de presse animée par l’association, Docteur Mamadi Diakité a souligné que pour éradiquer ces maladies hémorragiques, il faut une large sensibilisation dans les régions. Selon lui : « Actuellement, on reçoit beaucoup de patients avec des complications. Et pour nous, l’une des manières pour éviter ces complications, c’est de détecter la maladie très tôt. Mais le fait que la maladie ne soit pas connue très tôt par la plupart de la population, ça ne nous aide pas dans ce sens. Et là, il faut sortir de Conakry, se rendre dans les régions pour parler de la maladie et faire connaître la maladie à nos frères du personnel de santé, à nos parents de la communauté et aussi les jeunes qui sont un peu partout surtout au niveau de l’université » a souligné l’homme en blouse.
De son côté, Alpha Oumar Baldé, participant à un atelier qui a été organisé par l’association à l’université de N’zérékoré s’est réjoui de la qualité des débats. Pour lui : « A la sortie de cette salle, l’une des missions que chacun de nous doit se fixer, c’est d’être les vulgarisateurs et informateurs auprès de nos communautés afin que les patients soient référés dans les structures sanitaires une fois qu’ils sentent les signes définis ici par le médecin » a-t-il recommandé.
Il est a rappelé que la prise en charge des patients de cette hémorragie est gratuite dans les régions de Conakry, Faranah et de N’zérékoré.
Tamba Bakary Sandouno pour www.lavoixdupeuple.info