Dans un communiqué du gouvernement de Transition au Burkina Faso, rendu public hier jeudi 19 janvier 2024, un réseau de plusieurs militaires en fonction, et d’autres radiés et des civils est accusé de vouloir s’attaquer aux institutions de la République. Et c’est la date du 14 janvier dernier qui avait été choisi par les membres dudit réseau qui aurait bénéficié de soutiens extérieurs pour être en action.
Selon ce communiqué signé du porte-parole du gouvernement de transition, c’est la date du 14 janvier qui aurait été arrêtée par les membres du réseau démantelé. Des individus, contactés dans différentes casernes militaires du Faso, devaient organiser une mutinerie servant de point de départ au processus de déstabilisation. Des organisations de la société civile prendraient alors le relais, créant un désordre propice à l’intervention d’un commando. Un commando venu de l’extérieur, afin « d’attenter à la vie de plusieurs autorités de la Transition et de semer le chaos » affirme le communiqué.
Le porte-parole du gouvernement assure que des financements étaient en cours de déblocage et de transfert depuis l’extérieur du pays pour alimenter l’opération. Plusieurs militaires et civils impliqués dans ce projet ont été interpellés, selon le gouvernement qui dit enquêter pour dégager d’éventuelles autres implications.
Depuis dimanche dernier, le lieutenant-colonel Evrard Somda, ex-chef d’état-major de la Gendarmerie nationale et Prosper Bassole, directeur de cabinet de l’homme d’affaires Mahamadou Bonkoungou, ainsi que plusieurs militaires sont aux arrêts.
Source : rfi