Ce 2 Décembre 2023, l’humanité célèbre la journée internationale de l’esclavage. A cette occasion, l’expert en sciences sociales et développement, Aimé Stéphane Mansaré a décidé de faire une réflexion ‘’poignante’’ sur son constat entre les occidentaux, les arabes et les noirs.
Lisez !!!
FACE AUX OCCIDENTAUX ET AUX ARABES, LES NOIRS, PLUS DE TEMPS POUR SE RÉSIGNER, L’HEURE EST A L’ACTION ET SI NECESSAIRE ENVISAGER LES METTRE CARRÉMENT DEHORS!
Les arabes et les occidentaux ont été durant des siècles et jusqu’à présent les pires barbares et sauvages qui ont tout affligé aux blacks.
En effet de la traite arabo-orientale à celle occidentale des noirs, l’histoire retient qu’il s’est agi de crimes délibérés contre l’humanité.
Le pire de l’impensable c’est que jusqu’à présent l’impérialisme et le néocolonialisme de ces 2 entités sans lois ni foi continuent de la plus belle manière avec les effets de l’endoctrinement religieux, culturel, politique et économique.
Le peuple noir disséminé dans les coins et recoins de la planète reste le peuple le plus irréversiblement et injustement victime de l’esclavagisme, de la traite par les arabes et ensuite par les occidentaux puis de la colonisation et du néo colonialisme persistant, le tout aggravé par un mépris sans précèdent qui continue â s’exprimer à travers un racisme persistant et inacceptable.
√ D’abord en commençant par « LE TRAFIC D’ESCLAVES DES ARABES » qui a fait plus de victimes que celui des Européens, c’était déjà un CRIME contre l’HUMANITÉ et un complet GÉNOCIDE contre le peuple noir.
La traite arabe, sous-ensemble principal de la traite orientale, désigne le commerce des êtres humains du VIIIème siècle jusqu’à nos jours, sur un territoire qui comprend et déborde largement l’aire arabe.
Entre le Moyen Âge et le XXe siècle, les Arabes et les Ottomans ont vendu plus de 17 millions d’esclaves africains.
Ainsi, l’Afrique a connu des traites tout aussi violentes et dévastatrices que la traite transatlantique. Il s’agit des traites orientale et transsaharienne, organisées par les Arabes, pendant treize siècles sans interruption.
La traite transatlantique pour sa part, a duré quatre siècles. Tidiane N’Diaye, anthropologue et économiste sénégalais, s’est penché sur le sujet dans son ouvrage « Le génocide voilé ».
« La plupart des gens braquent toujours les projecteurs sur la traite transatlantique pratiquée par les Européens en direction du Nouveau monde. Mais, en réalité, l’esclavage arabo-musulman a été beaucoup plus important parce que, quand je fais la synthèse des travaux existant, pour la traite transatlantique on se situe dans une fourchette entre 9, 6 et 11 millions d’individus, alors que pour la traite arabo-musulmane, ce sont 17 millions de victimes » affirme le Sénégalais.
Les razzias effectuées en Afrique de l’est par la route transsaharienne vers le Maroc ou l’Égypte concernent huit millions d’Africains.
Neuf autres millions ont été déportés dans les régions de la mer Rouge ou de l’océan Indien. Mais, ces statistiques, évoquées par le chercheur sénégalais, sont relativisées par Abdulazizi Lodhi, professeur de swahili et de linguistique africaine à l’Université d’Uppsala en Suède.
« L’esclavage faisait partie de diverses cultures africaines et, dans de nombreuses sociétés africaines, il n’y avait pas de prisons, de sorte que lorsqu’ils capturaient des gens, ils les vendaient, surtout vers le Nord. Ces esclaves pouvaient devenir des soldats et avoir des grades dans d’autres pays. En Afrique de l’est, les principaux participants à la traite négrière étaient les Africains tribaux eux-mêmes. En ce qui concerne l’exportation, les Arabes étaient les plus actifs parce qu’ils s’occupaient du commerce d’exportation et non de la capture d’esclaves en tant que tels. Ils achetaient neuf esclaves sur dix aux esclavagistes africains « explique Abdulazizi Lodhi.
La traite arabo-musulmane que l’anthropologue Tidiane N’Diaye qualifie de « génocide de peuples noirs », serait selon lui, en partie à l’origine de la pauvreté, la longue stagnation démographique et le retard de développement actuel que connait l’Afrique.
Et bien que ce fléau ait été aboli, on estime que près de 40 millions de personnes dans le monde vivent encore en esclavage. Le continent africain bien sûr n’est pas épargné.
√ Ensuite, enchaînons avec L’ESCLAVAGE et LA TRAITE NÉGRIÈRE des occidentaux qui auraient également été des CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ et des GÉNOCIDE.
Il ne s’agit pas, ici, de se livrer à une quelconque concurrence mémorielle. Il ne s’agit pas d’opposer les morts causées par des génocides et celles provoquées par des crimes contre l’humanité.
Toutes les victimes de la barbarie humaine se valent. C’est tout simplement une quête de compréhension. Pourquoi la commémoration des morts de l’esclavage ne suscite-t-elle pas l’émotion qu’une telle abomination devrait soulever ?
Combien de temps a-t-il fallu batailler pour que la traite des Noirs soit reconnue comme « crime contre l’humanité » ?
UN CRIME CONTRE L’HUMANITÉ La traite négrière comporte deux sinistres séquences : la première, c’est la vente des captifs de guerre africains par les Empereurs et les Rois de l’époque précoloniale.
Vient ensuite le transport vers les côtes nord et sud-américaines. C’est le commerce triangulaire: Afrique, Amériques, Europe. Autrement dit : un crime contre l’humanité, car «c’est une violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus… » Cette traite atlantique fut la plus meurtrière.
Entre le XVe et le XVIe siècles, de 11 à 13 millions d’Africains furent déportés. La Révolution française de 1789 avait aboli l’esclavage. Mais, le 20 mai 1802, Napoléon signera un décret pour le rétablir.
L’abomination se poursuivra. D’après l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, on comptera au total près de 110 millions d’Africains vendus comme esclaves.
A cette ignominieuse et sinistre énumération, il faut ajouter la seconde séquence : celle de la traite orientale et sahélienne. C’est ainsi qu’au bout du compte, on a pu estimer à 14 397 000 le nombre des déportations d’Africains…
UN GÉNOCIDE Pendant la traversée de l’Atlantique, de l’Afrique vers les Amériques, 5 874 millions d’Africains n’arrivèrent jamais à bon port. Les malades, les faibles, les nourrissons rachitiques furent, délibérément, jetés aux requins parce que devenus de la marchandise invendable.
Autrement dit, un génocide, «extermination physique intentionnelle d’individus ou d’un groupe d’individus en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales … » En Amérique du Nord, des Noirs furent suppliciés en groupe.
Pendus devant un public blanc, hilare sirotant de la bière. Baltimore nous rappelle cruellement, les vieux démons du racisme qui hantent toujours, l’Amérique du Nord. Face à l’évidence de ce génocide, face à celle de ce crime contre l’humanité, les Européens ont toujours eu beaucoup de mal à se positionner.
Il leur a fallu du temps pour reconnaître que l’esclavage et la traite négrière étaient les deux à la fois. Ce n’est qu’après moult combats que la loi du 21 mai 2001, dite Loi Taubira, fut adoptée en France. On reconnaissait enfin l’esclavage comme « crime contre l’humanité ».
Pendant trop longtemps, la France avait opté pour une sorte de négationnisme, comme aujourd’hui le gouvernement turc face au génocide arménien. Et que dire du génocide des Indiens d’Amérique du Sud par les Espagnols et de ceux de l’Amérique du Nord par les Européens ?
Sans oublier tout ce qui s’est passé au Rwanda il y a une vingtaine d’années – ou en Namibie au début du XXe siècle… A l’époque, l’Afrique du Sud-Ouest et de l’Est étaient colonies allemandes : c’est là que, pour la première fois, la barbarie nazie a procédé à des expérimentations.
Il faut rappeler, en effet, que c’est dans cette région, aujourd’hui la Namibie, que les Allemands se livrèrent à leur premier génocide et créèrent le premier camp de concentration de l’histoire. 60 000 personnes périrent des suites d’une politique d’extermination décrétée par le général Lothar von Trotha visant à mater la rébellion des Hereros. Le sinistre docteur Minguélé expérimenta de macabres recherches en tuant des centaines d’entre eux.
Des crânes de victimes furent envoyés en Allemagne pour qu’on puisse déterminer s’ils appartenaient bien à la race humaine. Ces recherches barbares allaient être poursuivies dans les camps de concentration en Europe. Les célébrations mémorielles sont utiles.
Le monde vient de vivre, avec la célébration du centenaire du génocide arménien, un moment de grande émotion.
Les massacres des juifs par les nazis font l’objet de rappels légitimes. Malheureusement, d’autres victimes de la barbarie humaine sont jetées dans l’oubli.
Pourquoi les crimes contre l’humanité et les génocides qui ont ravagé l’Afrique ne bénéficient-ils pas d’autant de ferveur et de célébration mémorielle ?
On est en droit de se demander si quelque chose ne se coince pas dans la tête des Blancs dès qu’il s’agit de populations noires ou colorées.
Quant à l’Afrique elle-même, son silence est insupportable. Il faudrait que l’U. A. (l’Union Africaine) prenne ses responsabilités.
Est-ce qu’elle ne pourrait pas instituer dans toute l’Afrique Noire des journées commémorant la déportation des Africains ?
Pour que ces morts « nègres » ne soient pas oubliés ?
Comme le dit si bien l’historien antillais Jacky Dahomay, il a fallu : « expulser les Juifs de l’humanité pour les exterminer… éjecter les Noirs de l’humanité pour les asservir… »
3- En poursuivant avec la longue période de colonisation et celle du néocolonialisme qui se poursuit avec l’exacerbation du racisme.
La colonisation a contribué davantage à désarticuler les fondements naturels du développement de l’Afrique.
Des langues, aux systèmes éducatifs en passant par l’administration, tout y a été imposé de façon incongrue et inadaptée.
L’Afrique noir en particulier a été soustraite de son noumène socioculturel naturel pour lui imposer des modes de penser et d’actions venant de l’extérieur.
Dans ce contexte global d’éternel dominé, le continent black intègre une mondialisation où tout y est pour l’appauvrir et enrichir les autres.
Il est le seul continent à ne pas avoir de droit de veto et par ricochet, ses peines, ses problèmes et difficultés restent presque inaudible chez ceux qui s’octroient l’avenir du monde.
Pourtant, l’accroissement de la pauvreté et de la misère du continent noir exacerbera davantage l’image caricaturée de la peau noire aux yeux des blancs arabes et jaunes.
Ainsi, la meilleure façon de combattre le racisme contre les Noirs est le développement du continent noir aux prorata de ses potentialités.
Aussi longtemps que les peuples noirs symboliseront la pauvreté et la misères, les noirs seront stigmatisés par tout dans le monde et, le racisme contre lui se ravivera.
Qu’ALLAH nous aide à prendre conscience !
Les chroniques inédites de Aime Stéphane MANSARE l’expert consultant en sciences sociales du développement!