Sans surprise, l’ancien Gouverneur de Ngaidja, Mouigni Baraka Said Soilihi, a annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle, qui doit se tenir au mois de janvier 2024. C’était à l’occasion de l’assemblée générale de son parti à Ntsudjini, qui a connu la présence de nombreux militants et sympathisants. Ce candidat malheureux aux élections de 2016 et 2019, dit vouloir changer la situation que vivent les populations des îles Comores sous la présidence de Azali Assoumani.
Lors de sa déclaration officielle de candidature, Mouigni Baraka Said Soilihi a dénoncé ce qu’il qualifie de : « corruption à ciel ouvert ; népotisme à outrance ; prédation des richesses du pays ; instrumentalisation de la justice ; assassinat politique ; flambées des prix des produits de première nécessité ; crise d’eau » qui ont fait selon lui, le fait que les Comores soient classées dans le top des 10 premiers pays corrompu du monde.
Après avoir dépeint la gouvernance du Président de l’Union des Comores et Président en exercice de l’Union Africaine, Azali Assoumani, Mouigni Baraka dit vouloir : « déloger Azali Assoumani de Beiti salam, pour le retour constitutionnel, la libération des prisonniers politiques. Donc, je déposerai ma candidature devant la Cour Suprême le 17 novembre prochain, dans l’après-midi » a-t-il annoncé devant ses militants.
Pour lui : « nous allons continuer à nous battre pour exiger la transparence des élections » a-t-il réitéré.
Pour rappel, dans une interview exclusive qu’il avait accordée à notre rédaction, Mouigni Baraka Said Soilihi avait déclaré ceci : « Ici, il y’aura des candidats régionalistes, chaque région souhaiterait que son candidat soit élu. Et en cas de deuxième tour, tout se jouera là-bas, mais s’il y’a une transparence, le président Azali ne pourra même pas être au second tour. J’en suis sûr que toutes les forces de l’opposition dispersées, sont du même côté et du même esprit, c’est de tout faire pour balancer Azali. Et en cas d’un second tour, celui qui sera positionné sera soutenu par tous les candidats de l’opposition ».
M’Böh