Le président du district de Goundoupy, Elhadj Moussa Koulibaly a été fusillé par son neveu. Le drame s’est produit ce mercredi 25 octobre 2023, dans la sous-préfecture de Parawol, préfecture de Lelouma (Moyenne Guinée).
Selon nos informations, le jeune s’est servi d’un fusil de chasse pour mettre fin aux jours de son oncle. La victime Elhadj Moussa koulibaly a été tué au moment où il était couché sur son hamac. Joint au téléphone par notre correspondant basé à Labé, un fils du défunt raconte : « Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé entre eux, car j’étais en train d’exécuter une tâche qui m’a été confiée par mon père, j’étais en train de couper un arbre. Dès que j’ai entendu le coup de fusil ; je suis descendu de l’arbre et je suis venu à la maison. A mon arrivée j’ai trouvé que mon père était déjà mort, il a visé sur sa tête. Vu l’état dans lequel il se trouvait je n’ai même pas pu regarder mon père, il avait sa tête écrasée. Mon défunt papa s’appelait Elhadj Moussa Koulibaly, c’était lui le président du district de Goundoupi. Son assassin s’appelle Amadou Bhoye, d’après sa famille c’est un déréglé mental, mais jusqu’à présent il reste introuvable » a-t-il témoigné.
Informés du drame, les autorités locales se sont rendues sur place pour faire le constat et ouvrir des enquêtes poursuit notre interlocuteur : « les autorités sont venues, nous attendons les services de sécurité pour commencer les recherches. Le corps est toujours couché sur le hamac puisque c’est là qu’il a été surpris par le jeune qui a tiré sur lui. Il a utilisé un fusil de calibre 12 pour tuer mon père. Ça fait longtemps que je ne le voyais pas dans le village, l’assassin est le fils du grand frère de mon père. Pour le moment seule la maman de l’assassin qui est présente sa femme est une institutrice on m’a fait savoir qu’elle à l’école » a-t-il ajouté.
Pour finir, Ibrahima Sory Koulibaly le fils du défunt lance un appel aux autorités : « Tout ce que nous demandons à l’autorité, c’est de nous aider à retrouver l’assassin de mon père » a-t-il demandé.
Notons que de tels cas sont souvent enregistrés dans les milieux ruraux à travers le pays. Mais dans la plupart des cas, la justice n’est pas rendue, parce que les enquêtes sont ouvertes mais n’aboutissent pas. Cela, du fait que les familles étouffent les affaires notamment à travers la corruption des autorités et ou le désistement.
Depuis Labé, Alpha Moussa pour www.lavoixdupeuple.info