Alors qu’ils étaient venus à la marche pacifique appelée par le Syndicat de la Presse Professionnelle de Guinée (SPPG) ce lundi 16 octobre 2023 dans la commune de Kaloum, ces journalistes ont été arrêtés.
Ils protestaient ainsi contre la restriction du site d’information général www.guineematin.com. Empêchés au point de départ qui est le rond-point du port autonome, ces hommes ont alors décidé d’aller au point de chute qui au carrefour juste en face du siège de la feguifoot. Mais c’est un trajet qui ne va pas prospérer. Car arrivés au carrefour sûreté, ils sont opposés à la force. Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG raconte la mésaventure.
« Ils nous ont arrêtés. Nous sommes au commissariat central de Kaloum. On était au rond-point du port, ils sont venus nous empêcher pour ne pas qu’on se regroupe là. On dit aux gens alors allons au point de chute. Donc arrivée à la cité chemin de fer, ils ont gazé les journalistes là-bas, tabassé tout le monde. Même les filles n’ont pas été épargnées, y en a trois qui souffrent énormément ici. On a dit de les envoyer à l’hôpital avant de parler de l’audition. Donc nous sommes au commissariat central de Kaloum. Ils ont détruit du matériel, des caméras, des téléphones. Chacun de nous a perdu un téléphone au moins. Moi j’ai le petit téléphone maintenant là » a-t-il déclaré dans Mirador de fim FM.
Cette autre situation vient questionner l’existence de la liberté en Guinée.
Mamadou Mouctar Sylla pour www.lavoixdupeuple.info