Une dizaine d’Ambassadeurs guinéens membres de la Fédération de la Paix Universelle (FPU), ont été reçus samedi dernier par le Doyen des Ambassadeurs, El Hadj Dieriba Diaby à son domicile sis dans la Commune de Ratoma à Conakry. Objectif, se connaître et évoquer des perspectives dans le cadre de la mise en œuvre de leur plan d’actions opérationnel en cours d’élaboration par une commission mise en place à cet effet.
Au terme de cette rencontre qui a duré deux heures d’horloge, le Doyen El Hadj Dieriba Diaby s’est adressé à la Presse en ces termes : « C’est la première fois depuis que les ambassadeurs de la paix ont été nommés par la Fédération de la Paix Universelle (FPU) dans notre pays que nous nous réunissons pour échanger. Dans un premier temps, c’est de se connaître et présenter chacun d’entre eux. Nous avons eu la chance d’avoir un bon nombre d’ambassadeurs qui ont eu la gentillesse de répondre à notre invitation. Nous voulons dire ici à nos autorités guinéennes et africaines que les hommes volontaires de la paix en Guinée et en Afrique, nous n’avons autre chose que la paix dans les foyers, la paix dans nos différents pays. Ici en Guinée, l’ambassadeur de la paix n’était pas connu mais aujourd’hui par la grâce de Dieu avec toutes ces bonnes volontés, l’ambassadeur de la paix est connu aujourd’hui dans notre pays… Donc aujourd’hui, nous remercions les ambassadeurs de la paix qui ont mis une commission en place pour que nous puissions avoir une feuille de route pour que les ambassadeurs puissent se mettre vraiment au travail pour que le guinéen sache que désormais il y a une institution forte qui va sensibiliser des habitants de Kaloum à Koundara, de Kaloum à Yomou pour que les guinéens puissent vivre ensemble sans aucune distinction et tout ce qu’on appelle le racisme, la haine, nous devons nous éloigner de tout ça pour que notre pays puisse avancer. Et aidons la transition, aidons-nous en aidant la transition, c’est aider la Guinée toute entière et la Guinée de demain. Ce sont nos enfants que nous voulons aider. A travers ça, nous pensons que Dieu va sauver la population guinéenne. Aussi, nous demandons à nos autorités de tous les niveaux de savoir que nous travaillons pour elles. Car s’il y a la paix, la tranquillité dans nos foyers, dans nos villes les autorités vont vaquer tranquillement à leurs occupations quotidiennes comme la population aussi. Mais lorsque la paix est menacée, vous savez que nous sommes en Afrique, nous sommes convoités non pas pour le peuple mais c’est pour l’intérêt personnel. Si vous voyez tout ce qui se passe dans nos pays africains. Nous les guinéens, nous observons ce qui se passe au Niger. Il faut savoir que les africains doivent se réveiller, savoir prendre leur destin en main non pas pour faire la guerre mais pour faire la paix. Car, sans la paix, il n’y a pas de développement, sans la paix, pas de nation, sans la paix nous ne pouvons pas vivre dans nos chers pays… Nous lançons un appel aux autorités de notre pays, à la communauté nationale et internationale, tout ce que nous sommes en train de voir aujourd’hui en Afrique, il faut que nos politiciens prennent garde pour que les populations soient sécurisées et que la paix soit avec nous dans nos foyers et dans nos pays » a-t-il déclaré au sortir de la rencontre.
Propos recueillis par Oumar M’Böh