Loin de moi toute intention de blâmer la rigueur ou l’observation stricte des lois et règlements dans chaque domaine de la vie, chose pour laquelle nous nous sommes toujours battus, mais lorsque que les règlements/lois sont faits ou appliqués par subjectivité ou n’abordent que les effets et non les causes, le mal ne fera que persister, parfois à travers des mutations de plus en plus complexes.
Parlant des mécanismes de surveillance des examens nationaux, pour ne pas aller loin, depuis pratiquement 2007 sous le Gouvernement de Consensus issu de l’insurrection populaire de janvier février de la même année, en passant par les Gouvernements qui ont suivi, on entend des slogans forts comme tolérance zéro ou zéro fraude et quoi d’autres encore, mais le mal devient de plus en plus entier sans solution objective impactant l’éducation de nos enfants, frères et sœurs. Continuer à exceller dans la prescription d’un remède qui aggrave la maladie aux frais énormes sur le contribuable, est aussi plus grave que le mal en question.
A cet effet, il est plus que légitime et même indispensable de soulever un certain nombre d’interrogations au niveau de l’éducation pour interpeller la conscience collective, au premier rang, l’Etat en dehors des bruits émotionnels ou mercantilistes de la refondation, à savoir :
Face à autant de faits, il est temps d’interroger notre stratégie nationale d’éducation à la vie, de la maison (famille) jusqu’au sommet de l’Etat en passant l’école, en capitalisant nos valeurs sociétales et intégrer le progrès de l’intelligence artificielle qui offre tous les jours des opportunités avec des défis et enjeux de plus en complexes.
Alors STOP, à la culpabilisation des enfants pour nos fautes de parents et de gouvernants par le manque d’exemplarité et de vision dans la gestion de la chose publique depuis la cellule famille jusqu’au sommet de l’Etat.
Abdoul Sacko
Activiste, Consultant sur les questions de conflits et d’intégration des jeunes/enfants et femmes