Selon Mamadou Saitiou Barry, de la Direction des Guinéens de l’Etranger au Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale, de l’Intégration Africaine et des Guinéens de l’Etranger, près de cinq cent (500) guinéens résidents en Tunisie sont rentrés en Guinée. Ces compatriotes figurent parmi les nombreux africains subsaharien qui ont eu récemment des difficultés dans ce pays magrébin. Ils ont été transportés à travers 9 différents vols.
Quand le gouvernement guinéen s’est vu interpeler par la détresse des africains en Tunisie, la décision a été prise de faire revenir au pays nos compatriotes qui vivent dans ce pays magrébin.
Le processus enclenché se poursuit, comme l’indique le directeur général des guinéens établis à l’étranger.
A en croire Mamadou Saitiou Barry : « Déjà on a eu neuf vols qui sont arrivés avec près 500 de nos compatriotes. Ce n’est pas terminé. Il y a d’autres qui restent qui veulent revenir et le processus va continuer », a-t-il rassuré.
Faire revenir des guinéens en détresse au pays est une chose, faciliter leur intégration socio-professionnelle en est une autre. Rien n’est laissé au hasard. « On le fait par étape. La première étape consiste à faciliter leur retour. Maintenant la deuxième étape, c’est de les organiser, voir quel est le profil de chacun d’eux. Quand le nombre qui voudrait venir est là, nous allons les convier à une grande rencontre, les écouter, et voir concrètement qu’est-ce qu’ils veulent et qu’est-ce que l’Etat peut faire pour eux en rapport avec les partenaires techniques et financiers », a-t-il expliqué
Parmi les guinéens qui ont accepté de revenir au pays, il y a des personnes malades. Leurs cas sont aussi traités par les autorités, a ajouté Mamadou Saitiou Barry. Notre interlocuteur rappelle que le retour de la Tunisie est volontaire. Ceux qui acceptent de revenir sont enregistrés dans une base de donnée en vue de leur accompagnement. La possibilité s’offre toujours à ceux qui désirent, de revenir au pays, car le pont reste établi entre Tunis et Conakry, nous a confié Mamadou Saitiou Barry.
Ahmed Sékou Camara