Comme nous avons annoncé dans une de nos dépêches, la Ministre de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime, madame Charlotte DAFFE était ce mercredi 29 mars 2023 devant les conseillers nationaux du CNT. Elle avait été programmée pour répondre aux questions de ces conseillers. Arrêtée au parloir durant 2H45 minutes, la ministre a répondu effectivement vingt-quatre (24) questions et sous questions des conseillers nationaux élaborées à cet effet.
Au terme de cet exercice, où la ministre a exprimé les maux dont souffre son département, le président du conseil national de la transition, Dr Dansa Kourouma interrogé par la Presse est revenu sur les dispositions légales de cet organe législatif, d’inviter les ministres à l’hémicycle.
Ecoutez : DR DANSA KOUROUMA
Pour sa part, la ministre après avoir révélé les insuffisances de son département, a annoncé les activités en cours et les perspectives dans les mois et années à venir, dont elle sollicite l’accompagnement des conseillers nationaux du CNT, pour rehausser le budget de son département pour faire face aux nombreux défis.
Ecoutez : MME CHARLOTTE DAFFE MINISTRE
Voici quelques maux du ministère de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime selon la ministre : « l’insuffisance des ressources humaines et la faible représentativité des services de la pêche sur le terrain ; le manque de structuration des organisations socioprofessionnelles ; l’insuffisance des infrastructures de soutien à la production, à la conservation, à la valorisation et à la commercialisation des produits de pêche; le manque de mécanisme de financement approprié au secteur de la pêche ; la menace permanente de la pratique de la pêche illégale, non déclarée et non règlementée ; la menace du changement climatique et des agressions humaines sur les écosystèmes continentaux, côtiers et marins auxquels la santé de la pêche est essentiellement tributaire ; la défaillance du système de gouvernance ».
Pourtant, elle a dit que : « La Guinée dispose d’un littoral d’environ 300 kilomètres et de nombreux cours d’eau, offrant ainsi un potentiel considérable pour le développement du secteur halieutique.
En dépit de ces atouts, ce secteur d’activité est confronté à certaines contraintes qui freinent son expansion. Il s’agit, entre autres » a déploré la ministre.
Oumar M’Böh