Ce vendredi 17 mars 2023, s’est ouvert dans la préfecture de Coyah (Grand Conakry) à l’hôtel « maison blanche » un atelier de renforcement des capacités de 30 femmes rurales et de 5 hommes ruraux venus des quatre régions naturelles de la Guinée sur le plaidoyer. Cet atelier de deux jours (17 et 18 mars) est une initiative régionale de la COPAGEN et qui est organisé par ACORD et la CNOPG en collaboration avec Inter-pares mondialiser l’égalité et Affaires mondiales Canada . IL s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’Egalité des genres par l’agroécologie menée par les femmes en Afrique de l’Ouest (EGALE-AO)’’ et vise à contribuer à l’amélioration de l’égalité des genres dans les zones rurales pauvres des pays ouest-africains, au moyen de l’agroécologie. Il part du principe qu’un meilleur accès et un meilleur contrôle des ressources productives par les femmes leur permettra de réaliser leur potentiel économique, de modifier le rapport de force avec les hommes et d’améliorer l’égalité de genre.
Selon Madame Mariamé Ouatara, consultante /formatrice en plaidoyer venue du Burkina Faso, les participants vont : « Pendant ces deux jours, aborder la thématique principale liée au processus de plaidoyer. Donc, nous allons renforcer les capacités de ces femmes rurales pour qu’elles comprennent ce que c’est que le plaidoyer ; comment on monte une stratégie de plaidoyer et comment réunir les moyens pour mettre en œuvre la stratégie de plaidoyer. C’est-à-dire on les fait identifier un problème qui concerne les femmes rurales sur lequel, elles pourront faire le plaidoyer. Je vais leur donner tous les éléments fondamentaux à savoir : comment analyser la situation, comment identifier un problème, formuler un objectif ; comment analyser les décideurs et comment monter un bon message de plaidoyer et bien présenter ce message pour apporter le changement qu’elles souhaitent. Aussi, nous allons les aider à créer des alliances et comment travailler avec les médias qui vont amplifier la portée du plaidoyer, mais également comment mobiliser des ressources pour travailler correctement et comment faire les suivi évaluation » a-t-elle annoncé.
La formatrice qui souhaite que les participantes lient la théorie à la pratique de leur quotidien, apprécie déjà la participation de ces dernières : « les femmes rurales sont très motivées, on sent qu’elles avaient besoin de cette formation et elles veulent savoir davantage comment réussir un plaidoyer, parce qu’elles faisaient le plaidoyer mais sans respecter la chronologie des choses. Elles participent très bien et sont très motivées, je suis très contente » a-t-elle ajouté.
Pour sa part, monsieur Macky Bah directeur pays de l’ONG ACORD-GUINEE, a dans son discours de bienvenu félicité les participants pour leur choix par leurs organisations respectives avant de les inviter à s’approprier des enseignements dudit atelier pour mieux jouer leur partition.
Oumar M’Böh