La journée internationale des droits de femmes a été célébrée ce mercredi 8 mars avec faste au Palais du Peuple ici à Conakry. La cérémonie été présidée par le Premier Ministre, Chef du gouvernement Dr Bernard Goumou en compagnie de plusieurs membres du gouvernement et présidents d’institutions. Elle a mobilisé de nombreuses femmes de la capitale autour du thème : « pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».
Très tôt dans la matinée des femmes de la capitale se sont donnés rendez-vous au palais du peuple. En plus de l’ambiance, elles ont été servies en discours. Une bonne partie de celui de la ministre de la promotion féminine par exemple, était relative à la disparité entre hommes et femmes dans le secteur du numérique en Guinée en lien avec le thème de la journée.
Selon la ministre : « Des études effectuées dans notre pays, notent un taux relativement faible d’accès des femmes et filles à la technologie numérique » a entamé Aicha Nanette Conté, avant d’ajouter. « Les raisons évoquées sont nombreuses et trouvent leurs explications, dans les disparités sociétales liées aux traditions et pratiques rétrogrades anciennes »
Pour sa part, le premier ministre a rappelé que le potentiel des nouvelles technologies est immense. Dr Bernard Goumou promet de s’impliquer pour davantage intégrer les femmes dans ce système dans le pays.
A l’en croire : « Dans les prochains jours, un concours de recrutement sera lancé pour la formation de 200 femmes sur le pack office sur l’ensemble du territoire. Cette initiative sera sanctionnée par un important don de matériels informatiques », a-t-il promis au nom du Président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya qui lui a célébré cette fête à N’Zérékoré.
Le système des nations unis révèle à travers son représentant en Guinée que les femmes représentent moins d’un tiers des personnes travaillant dans le domaine des sciences, de la technologie de l’ingénierie et des mathématiques dans le monde. Réduire cette fracture numérique et d’accroitre la représentation des femmes dans le domaine des sciences des technologies est un impératif, a-t-il insisté.
Ahmed Sékou Camara