Le conseil national de la transition (CNT), a organisé les 21 et 22 février 2023, le symposium sur le constitutionalisme guinéen. L’objectif rechercher est selon les organisateurs est d’évaluer l’état des questions relatives au constitutionnalisme et l’état de droit en République de Guinée. Cet organe législatif de 81 membres (conseillers nationaux), a été accompagné techniquement par d’autres organisateurs et d’experts nationaux et internationaux. Par les organisations figurait le National Démocratique Institute (NDI). Au terme de ces deux jours d’intenses travaux, le Directeur Résident de National Démocratique Institute (NDI) en Guinée, monsieur Paul Amegakpo a d’abord, justifié les raisons de l’accompagnement de leur organisation à la tenue de ce symposium avant d’exprimer ‘’toute’’ la satisfaction du NDI.
Selon lui : « L’élaboration d’une Constitution dans la vie d’une nation est un rendez-vous important. La Constitution est la sommité de l’ordonnancement juridique d’un pays. La Constitution règle tous les aspects de la vie de la société. Que ce soit l’organisation des pouvoirs publics, les rapports entre les individus et entre les individus et les institutions publiques. Il est donc important que la Constitution qui sera élaborée au cours de cette Transition puisse tiré les leçons et les enseignements des constitutions précédentes de la République de Guinée, mais aussi s’inspirer des bonnes pratiques d’ailleurs, pour faire en sorte que cette Constitution devienne une référence en matière de modernité, en matière d’organisation des pouvoirs publics, en matière des Droits Humains, surtout les Droits des femmes, des jeunes, des personnes marginalisées et vulnérables notamment les personnes en situation d’handicap ».
Pour monsieur Paul Amegakpo, les travaux de ces deux jours (21 et 22 février 2023) soutenus par le NDI rentrent dans le cadre d’accompagnement pédagogique. « C’est un rendez-vous à la fois scientifique, mais aussi de légitimation du processus qui est lancé. Le symposium pourrait être considéré comme l’acte inaugural du processus de conception de la nouvelle constitution. Étant une institution qui appuie déjà depuis plusieurs décennies déjà le processus de gouvernance démocratique en République de Guinée, c’est avec beaucoup de bonheur que nous avons apporté notre contribution à l’organisation de ce symposium initié et assumé par le leadership du conseil national de la transition (CNT) et appuyé par les organes de la transition, le CNT, le gouvernement et les autres institutions de la transition. Nous pensons que notre attente a été satisfaite, et notre espoir de voir le processus d’élaboration de la constitution inclusive qui reflète les réalités guinéennes, mais qui est en phase avec l’évolution moderne du monde a été atteint » a-t-il affirmé.
Propos recueillis par Oumar M’Böh