Dans le cadre de la recherche de réponses durables aux questions foncières complexes, l’ONG ACORD Guinée (Agence de Coopération et de Recherche pour le Développement) a procédé à la mise en place de deux cadres de dialogue et de concertation multi-acteurs dans les préfectures de Kindia et Kankan, respectivement située en Basse Guinée et Haute Guinée. L’objectif global est de mettre en place de deux cadres de dialogue et de concertation durable pour une gouvernance foncière et environnementale responsable en Basse et Haute Guinée, tout en assurant la participation des organisations paysannes agricoles.
Selon les initiateurs, ces cadres servent d’espaces d’échanges, d’analyses et de propositions de réponses à la dégradation de l’environnement et aux conflits récurrents, pour améliorer la gouvernance foncière et l’accès aux ressources naturelles.
L’ambition de cette organisation non gouvernementale, est de : « faciliter le dialogue et la concertation entre les différentes parties prenantes de la gouvernance foncière, tout en veillant sur la protection de l’environnement et sur la prévention des conflits fonciers récurrents pour renforcer la cohésion sociale » soulignent ces acteurs.
Et de façon spécifique diront-ils, il s’agit : « d’appuyer la mise en place des cadres de dialogue et de concertation multi-acteurs sur la thématique assortie de renforcement des capacités des membres, de structurer le fonctionnement des cadres de dialogue et de concertation multi-acteurs, de former les acteurs membres sur la paix, de partager les recommandations des états généraux du foncier entre autres ».
En terme de résultats, il est attendu : « la mise en place et l’opérationnalisation de deux cadres de dialogue et de concertation, la capacitation des membres des cadres de dialogue et de concertation, la création d’une base d’échanges entre les différentes parties, l’élaboration d’un plan d’action pour l’opérationnalisation des cadres de dialogue et de concertation ».
Aussi, la prise en compte des différents points de vue permettra de rassembler des recommandations finales à consigner dans un rapport ou un document servant d’actions de redynamisation de ces cadres de dialogue et de concertation existants.
Une quarante de participants ont pris part à ces rencontres, ils sont venus d’associations de jeunes et de femmes, des propriétaires terriens, des miniers, des forces de sécurité, des élus locaux, des services techniques de l’Etat, des chefs coutumiers, les organisations paysannes et des organisations de la société civile pour assurer l’inclusivité et la participation de tous les acteurs de part et d’autre.
Oumar M’Böh pour www.lavoixdupeuple.info