Pour l’avocat des responsables du projet Souapiti, ces huit (8) anciens travailleurs sont en désespoir de cause. Me Pépé Antoine Lamah estime que leur réclamation d’arriérés de salaire estimés à plus d’1 milliard 300 millions de francs guinéens, n’est pas fondée. « L’article 241 alinéa 1er du code du travail dit ceci. Sous réserve de l’article 241.7 du présent code et des conventions collectives, le salaire et ses éléments se négocient librement entre l’employeur et l’employé » a-t-il précisé.
Dans la présente cause, c’est bien le salaire convenu qui a été payé aux employés de 2017 à 2021 sans la moindre contestation, a-t-il ajouté. « Ils ont émargé et il y a des documents qui sont établis à cet effet. S’ils n’étaient pas d’accord avec ces salaires, ils avaient la possibilité de démissionner ou de contester les montants perçus ». Les plaignants n’ont aucune chance de gagner le procès, avertit l’avocat. Me Pépé Antoine Lamah pense que la démarche des plaignants vise simplement à jeter du discrédit sur les responsables du projet Souapiti.
Ahmed Sékou Camara