Ce lundi, 24 octobre 2022, Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba était très attendu et il a répondu présent, il avait promis de faire des révélations sur les évènements du 28 Septembre 2009, et il l’a fait.
A la barre, le commandant Aboubacar Sidiki Diakité, après avoir expliqué sa connaissance sur le dossier des ‘’massacres’’ du 28 Septembre qui selon lui ont été préparés par le président capitaine Moussa Dadis Camara, à l’époque président de la transition a enchainé pour parler des évènements du 3 décembre 2009, le jour où il a tiré une balle sur le capitaine Moussa Dadis Camara au camp Koundara et tué Makambo.
Lisez : « Moi, tout ce que je fais, si ce n’est pas en rapport avec le coran, ce n’est pas mon problème. Tout ce que je fais, je réfléchis. C’était une attaque injustifiée. Et il fallait une réponse proportionnelle à l’attaque. Je vous ai déjà décliné mon carnet de ce jour, ce qui m’a fait sortir de la présidence jusqu’à aller au camp koundara. Je n’avais aucune intention, je ne m’attendais à rien du tout. Ce qui n’était pas nécessaire si ce n’était pas la mauvaise volonté du Président Dadis qui pouvait m’appeler dire d’où nous venons, il n’avait pas besoin de se lever venir et comme ça s’arrêter et taper ma tête. Et les autres n’avaient pas besoin de m’encercler et engager leurs armes. Les propos que le Président Dadis tenait, Makambo n’avait pas besoin d’aller prendre une arme contre moi. Souvent, c’est le terrain qui commande. J’étais le seul capitaine de mon âme ce jour. Comme je l’ai dit, le plan qui était mis en place depuis pour m’exécuter pour dire qu’ils sont venus m’arrêter dans l’affaire du 28 septembre. Et puis, ils vont dire maintenant : il est mort sans témoin, c’est fini. Moi j’ai pris ma responsabilité. J’ai bataillé avec Makambo, je l’ai maîtrisé. J’ai tiré sur Dadis à la tête parce que c’est lui qui en est responsable. Et le féticheur l’avait dit. Les autres ont tiré. C’est Dieu seul qui sait. Makambo avait une hache sur lui partout où il était. Makambo marche à la présidence avec les cauris presque nu avec les fétiches, pieds nus. Il intimide tout le monde depuis bien avant. Donc, je me suis précipité sur lui pour dégager l’arme » a-t-il raconté.
Ahmed Sékou Camara