À Kindia, une préfecture de la Basse Guinée située à 106 kilomètres de la capitale Conakry, les producteurs agricoles s’approvisionnent en engrais dans des boutiques sur le plan local. La disponibilité ne fait pas défaut, informe Fatoumata Chérif Diallo, productrice de banane et d’ananas. Selon elle : « au niveau du marché, il y en a. Il y a des boutiques qui sont bien ravitaillées en engrais » a-t-elle lancé.
Cependant, le prix de l’engrais n’est pas abordable, se plaint la productrice. A l’en croire : « Le sac de la potasse est à cinq cent mille francs guinéens (500 000 GNF), l’Urée à 500 ou 550 mille ».
Ce prix n’est pas à la portée de tous les petits producteurs, surtout ceux qui évoluent dans la culture de l’ananas et de la banane comme Fatoumata Chérif Diallo. « Nous, avec l’ananas et la banane, chaque mois il faut mettre une quantité d’engrais, si minime soit-elle, pour permettre aux fruits de grossir et d’être délicieux. Mais si un sac coûte 500 ou 550 mille francs guinéens, c’est compliqué. On aimerait vraiment qu’on arrive à acheter aujourd’hui un sac d’urée à 250 ou 300 mille francs guinéens comme on l’achetait auparavant » a sollicité dame Diallo.
Ahmed Sékou Camara