Le Comité National de Facilitation des Transports et Transit Routiers Inter-États a organisé ce jeudi 26 mai 2022, sa première session annuelle relative aux dispositions qui doivent être prises dans le cadre de la fluidité du trafic en transit sur les différents corridors routiers inter Etats, mais aussi la promotion du commerce intracommunautaire. La rencontre qui a eu lieu dans un espace hôtelier de la place a été présidée par le chef de cabinet du ministère des infrastructures et des transports en présence, des acteurs intervenants dans le secteur routier (douaniers, policiers, gendarmes, opérateurs économiques, cadres de l’administration publique et privée).
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du département des infrastructures et des transports, Patrice Toupou a rendu un hommage mérité aux cadres du comité qui selon lui ont malgré des difficultés financières ont posé des actes positifs. « Le Comité national de facilitation des transport et transit routiers inter-États de Guinée composé de toutes les structures concernées par le commerce et le transport routier, est un organe dont l’efficacité n’est plus à démontrer. De sa création en 2019 par un arrêté à nos jours, il est à reconnaître que ce comité a rempli positivement sa mission, en s’investissant malgré quelques difficultés financières, dans l’information, dans la sensibilisation des agents en charge du contrôle et les axes routiers inter-États et interurbains de notre pays. Aussi, en collaboration avec les structures concernées par le commerce de transit, il s’est impliqué dans la résolution de multiples difficultés et obstacles rencontrés par les chargeurs, les transports routiers et les différents axes routiers. Ce qui fait de ce comité, l’instrument le plus efficace de facilitation et de l’assistance aux chargeurs nationaux. À cet effet, il est important d’accompagner cette structure dont la mission contribue largement à l’amélioration, la fluidité des trafics routiers inter-États et à promouvoir le commerce transfrontalier. Dans ce cadre, la direction nationale du conseil guinéen des chargeurs a fourni d’énormes efforts au plan financier pour le fonctionnement du secrétariat permanant et la réalisation de certaines de ses activités sur le terrain. Donc, je vous rassure que le département ne ménagera aucun effort dans la réalisation de vos missions » a-t-il rassuré.
Pour sa part, le directeur général adjoint du conseil guinéen des chargeurs, monsieur Macky Guissé après avoir décliné les objectifs et les missions du Comité National de Facilitation des Transports, a au nom du directeur général et l’ensemble du personnel du conseil guinéen des chargeurs, de leur disponibilité à poursuivre leur assistance. Car pour lui : « Le fonctionnement du comité national de facilitation des transports, contribue à la réalisation de certaines actions de la mission du Conseil guinéen des chargeurs, organisme qui assure la représentation des chargeurs importateurs et exportateur. L’une des missions est sa participation au développement et la facilitation du transit international des cargaisons maritimes, ferroviaires et terrestres, avec la réalisation d’infrastructures logistiques d’appui aux chargeurs sur les corridors routiers de transit, en vue de sécuriser la marchandise, le conducteur, et maintenir la fiabilité mécanique des camions. Il faut noter que les dépenses liées au fonctionnement du secrétariat permanent doivent être payées par les organismes membres d’où la nécessité de travailler en synergie d’actions et en parfaite collaboration pour un meilleur accompagnement de la structure. En tout cas, je voudrais vous rassurer de la totale et indéfectible disponibilité de la direction générale du Conseil guinéen des chargeurs à œuvrer pour la réussite du Comité national de facilitation des transport et transit routiers inter-États de notre pays », a-t-il rassuré.
La tenue de cette rencontre a été apprécié par le président du haut conseil des maliens en Guinée, Mohamed Sidibé. Car, selon lui : « les résultats obtenus par le comité national de facilitation des transports sont à saluer parce que moi-même je suis témoin oculaire de toutes les démarches que ses membres ont entrepris pour accompagner le processus de transitions au Mali et en Guinée. Raison pour laquelle je suis là et rendre compte à mes compatriotes des recommandations qui seront issues de cette session ».
Auparavant, le président du Comité national de facilitation des transports et transit routiers inter Etats, Ibrahima Adama Camara avait dit que : « l’objectif principal du comité est d’assurer l’efficacité des opérations de trafic en transit sur nos différents corridors routiers et garantir la promotion du commerce intra-communautaire ».
Il s’agira poursuit-il au cours de la journée : « de réaliser que nos corridors routiers, au-delà d’être des corridors de transport, doivent être des corridors économiques, avec la particularité du corridor Conakry-Bamako, qui est stratégique pour notre économie nationale. Car, il est évident que l’économie d’un pays sans littoral comme le Mali, représente une valeur ajoutée pour l’économie du pays de transit » a-t-il informé tout en saluant le CGC pour les efforts fournis soutien à l’endroit du Conseil guinéen des chargeurs.
Enfin, c’est le président de la chambre nationale de commerce, d’industrie et d’artisanat en Guinée, qui a saisi l’occasion pour informer l’opinion de son engagement à soutenir les démarches du Comité national de facilitation des transports. « la chambre de commerce est institution étatique, parapublique. Donc, nous leur apporteront de nouvelles expertises ».
Oumar M’Böh