Ce lundi 23 mai 2022, le Ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense nationale, Général Aboubacar Sidiki Camara ‘’Idi Amin’’, s’est rendu au Camp Béhanzin de la préfecture de N’Zérékoré sud de la Guinée. Objectif, échanger avec les officiers, sous-officiers et hommes de rang sur les nouvelles dispositions prises en leur faveur par les autorités de la transition à leur tête le colonel Mamadi Doumbouya.
Dans son discours de circonstance, le général à la retraite a informé les soldats sur ce qui a été fait et ce qu’ils comptent faire à moyen et long terme dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Selon lui : « Malgré la transition, le président, colonel Mamadi Doumbouya a décidé d’augmenter 25 pour cent sur vos soldes. Vous avez perçu oui ou non ? (Oui, ont confirmé les soldats qui étaient à l’écoute de son discours…Personne ne va revendre maintenant la ténue à d’autres. Le chef suprême des armées a pensé à l’avenir. Commander, c’est planifier, commander c’est anticiper. On a envoyé deux millions et quelques mètres linéaires avec des machines. Au lieu de dire le matin au soldat va m’acheter du lafidi, on doit former les soldats. Vous-mêmes, à l’usine militaire au camp Alpha Yaya Diallo, vous allez couper vos ténues, vous allez coudre vos ténues. On a emporté des tissus pour vous. Aussi, il y avait des petits malins dans la chaîne de commandement, au niveau des commerçants. On importait le riz au compte de l’armée. L’État ne dédouane pas. Il laisse les gens faire rentrer le riz. Mais la quantité qui est perçue par l’armée est 10 fois inférieure à la quantité reçue. Ensuite, on payait 17 milliards par an pour transporter le riz de Conakry vers toutes les positions militaires. Sur les 200 mille constituant le prix du riz, vous vous ne payez que 48 mille, le reste était accordé par l’État. C’est pourquoi lui-même étant soldat, il a dit pourquoi ne pas remettre le prix de ravitaillement aux soldats » a déclaré le ministre, Aboubacar Sidiki Camara ‘’Idi Amin’’ chez nos confrères de la RTG.
Oumar M’Böh