J’y vois une Guinée de rassurantes compétences
Mais, pas que ! Des guinéens au tréfonds de four
Au-delà d’enfermement au moulin, en pleine chasse
Oui, en quête de morale dans la gestion publique
Bien sûr, impliquant par là-même, la chose privée
Qu’avons-nous à perdre en adulant la République ?
Y a-t-il véritablement d’humiliation à se faire huer
Lorsqu’on est convaincu d’être du côté juste ?
En vaut-il la peine de collaborer dans l’illégalité ?
En mon for intérieur, de mon sens de pur Christ
Je crûs et croirai impassiblement à la légalité !
Dieu même n’en est-Il pas Dur et Pur Prescripteur ?
Eh ben, c’est beau et magnifique d’être persécuté
Dans un monde infesté, mais plein de pure lueur
Oui, de lueur d’espoir, je croirai autant qu’inspirant
Autant que respirant l’air reçu de mon Dieu unique !
Je reste ferme et crois que mon bled est changeant
Avons-nous intérêt à ce que le Ciel soit tragique ?
Quelle que soit notre position, d’aussi subalterne
Quelle qu’elle fût d’aussi supérieure, disons Non !
Apprenons, en effet, à dire niet à ce qui tue le pays !
Ce qui tue mon pays n’est pas que fusil matérialisé
Mais, il est surtout intellectuel, car existant en nous !
Oui, cette peur de dire à la hiérarchie : j’ai refusé !
Mais, un refus stylé, sauf que fermement citoyen !
Le refus citoyen consiste à accepter de subir !
Mais, préférer la République contre plus rien !
Rassurons-nous d’en sortir gagnant à en rire !
Car plus de bien d’exemples en résulteront
Plus le bled en tirerait de crédit de citoyenneté
Et les Guinéens y gagnent, car en profiteront
L’exemplaire gestion publique est souhaitée
Et c’est elle seule qui justifie les fermes sanctions
L’homme de Loi a-t-il d’excuses à être léger ?
Le citoyen a-t-il d’excuses à tuer la Nation ?
Le bien public est le profond cœur de la Nation
Toute autorité qui le préserve est à encourager
Tout agent de cet État qui entend le préserver
Celui-là même, il n’accomplit que son devoir sacré
Et celui-là même n’est pas à applaudir ni à maudire !
Eh Wotan, sauvons l’image de notre bled !
Mais, sauvons là par nos actes et faits quotidiens !
Oh mon âme, tu en souffres, sans être ébranlée !
Paix à l’âme de l’injustice, car sans nulle survie !
Paix à l’âme de l’incorrectude, car vouée à chute !
Mais, en attendant, ça marche ou ça marche !
Gloire à Dieu pour le bien de ma GUINEE si visible et foncièrement prometteur !
FRANCKOVA ‘´Z’’