Les nouvelles autorités du pays ont annoncé des assises nationales sur l’ensemble du territoire national. Des concertations qui devraient se tenir à partir de ce jeudi 17 mars 2022. Les acteurs de la société civile et des responsables des partis politiques réagissent diversement face à ces assises. C’est le cas du directeur/pays de l’ONG Mérite International de la Jeunesse de Guinée, Ahmed Sékou Traoré. Interrogé ce jeudi, par notre rédaction, le jeune activiste dit qu’à date aucun document n’est à leur disposition leur permettant de faire des commentaires sur ces assises : « je crois que pour le moment, nous ne pouvons pas nous déterminer, parce qu’en vérité, il n’y a aucun document administratif relatif à ces assises qui explique leur plan directeur. C’est-à-dire, quel est l’objectif que le CNRD voudrait atteindre à travers ces assises nationales ? Dans le but de faire réussir cette transition à la satisfaction de tous les guinéens ? Voyez-vous qu’il y a un tas de questions, que l’on se pose par rapport à l’organisation de ces assises nationales qui doivent se tenir selon la presse, le 22 mars 2022. Une chose est claire que nous ne pouvons pas les empêcher parce que ce sont eux qui détiennent le pouvoir public après celui d’Alpha Condé. Mais, il faut que le CNRD mûrisse longtemps à propos de l’organisation de ces assises nationales pour ne pas commettre une erreur fatale », a-t-il averti.
Par ailleurs, l’activiste de la société civile dira que : « le ministre Mory Condé et le président du conseil national de la transition ‘’CNT’’, Dr Dansa Kourouma tous provenant de la société civile, n’ont pas droit à l’erreur parce qu’ils ont tous les outils permettant au CNRD d’atteindre leur objectif à travers ces assises nationales. En tout cas, à date mon institution n’a reçu aucune correspondance de la part des nouvelles autorités du pays, nous convoquant à prendre part à ces assises nationales » a-t-il déploré.
Mérite International de la Jeunesse de Guinée a quand même pris part aux rencontres entre le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation et les coalitions politiques qui s’inscrivent dans le cadre d’une ouverture éventuelle d’un cadre de dialogue, a rappelé Ahmed Sékou Traoré.
Propos recueillis par Léon KOLIE
661 74 99 64