Depuis plusieurs semaines les réseaux sociaux connaissent une restriction, les ondes des médias des radios privées sont broyées. Ce jeudi 30 novembre 2023, à l’occasion du compte rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, Ousmane Gaoual Diallo a été interpellé de cette situation que traversent les citoyens guinéens. Sa réponse a été surprenante, car selon l’ancien député à l’Assemblée nationale : « L’internet n’est pas un droit. Ce n’est pas coupé, ça marche. Notre pays n’est relié que par un seul câble sous-marin. Ça, on ne va pas le répéter à chaque fois qu’il y a des problèmes. Il faut assumer certaines positions…C’est bien parce que c’est une liberté qui est importante dans la démocratie, même dans un pays en construction. Cette liberté-là concerne aussi la responsabilité. L’un ne va pas sans l’autre. On ne peut pas revendiquer la liberté d’expression, sans assumer la responsabilité qui va avec » a-t-il affirmé.
En longueur de journée, poursuit l’ancien opposant au régime d’Alpha Condé : « quand un citoyen est inculpé par la justice, la plupart des médias font le procès dans leurs studios. C’est un outrage. Quand quelqu’un est inculpé, il est présumé innocent. On ne le commente pas. Ce n’est pas le rôle de la presse de juger la justice. L’information judiciaire est encadrée. C’est ensemble que nous allons tous faire évoluer cette liberté, que chacun joue son rôle de façon à ce que les choses se passent très bien, pour que le citoyen puisse avoir accès à l’information de façon objective » a fait remarquer celui qui accusé d’’ennemi’’ de la presse.
M’Böh